William HAND aka William SHELLER, est né le 9 juillet 1946 à Paris, d’un père soldat américain et d’une mère française. Lorsqu’il a 3 ans, sa famille décide d’aller tenter sa chance aux États-Unis et part s’installer dans une petite ville de l’Ohio.
À l’âge de sept ans, William SHELLER rentre définitivement en France. William SHELLER est pris en charge par sa famille maternelle travaillant dans le milieu du théâtre. Sa grand-mère, ouvreuse au Théâtre des Champs-Élysées et son grand-père, chef décorateur à l’Opéra Garnier, lui permettent d’assister à des centaines de spectacles. À 10 ans, son destin semble tracé, William SHELLER apprend le piano.
Ce sont ensuite les BEATLES, qui permettront à William SHELLER de se tourner vers la musique plus moderne, pop et rock. En 1968, William SHELLER connaît le succès grâce à « My year is a day », interprété par Les IRRÉSISTIBLES, dont il avait composé la musique. Cette chanson, également interprétée par DALIDA en français et en italien, fera le tour du monde. En 1972, son disque de compositeur « Lux aeterna » se vendra à seulement quelques 2 000 copies.
Puis, William SHELLER s’essaie à la chanson sur trois 45 tours. Devant l’insuccès, William SHELLER renonce à l’interprétation et continue ses travaux d’arrangeur, orchestrateur ou compositeur pour toutes sortes de chanteurs ou musiques de films. BARBARA lui propose en 1973 de venir vivre chez elle pour réaliser les arrangements de son album « La louve ». C’est elle qui lui suggère de se remettre à chanter et l’aide à trouver une maison de disques.
En 1975, William SHELLER dévoile son premier album. « Rock’n’dollars » devient alors un tube et propulse son auteur dans la roue infernale du showbiz.
Trois opus verront le jour en trois ans. William SHELLER montera sur scène en 1981 à Bobino, puis l’année suivante à l’Olympia.
C’est pourtant au début des années 90, que William SHELLER rencontre le grand public grâce à son projet live « SHELLER en solitaire », dont la chanson piano/voix « Un homme heureux » deviendra un classique et LA chanson emblématique de l’artiste. 800 000 albums seront vendus. William SHELLER dévoilera ensuite un disque très rock en 1994, « Albion ». Parallèlement, William SHELLER aide un apprenti chanteur, Damien SAEZ. Convaincu du talent de ce dernier, il aide fortement à sa signature, chez Universal.
Les années 2000 signeront une approche électro avec « Les machines absurdes », sur des textes surréalistes. Puis quatre ans plus tard, un retour à la formule piano/voix avec « Épures ». Au début de l’année 2005, William SHELLER effectue une grande tournée avec orchestre pour fêter ses trente ans de succès. Celle-ci donnera lieu au premier DVD de sa carrière « Parade au Cirque Royal », enregistré à Bruxelles. Un projet suivi en 2006 par « Ostinato », entièrement dédié à la musique symphonique de l’artiste, puis « William SHELLER et le quatuor STEVENS LIVE ». En 2008 sortira « Avatars », où l’artiste a choisi de renouer avec un style pop/rock progressif.