Robert Peter Williams est né le 13 février 1974 à Stoke-on-Trent, dans le centre de l’Angleterre, région ouvrière qui souffre beaucoup de la désindustrialisation. Robbie débute lorsqu’il intègre, à 16 ans, le boys band “Take That” sur les conseils de sa mère. L’aventure, couronnée de succès (plusieurs millions de disque vendus), s’arrête au début de l’année 1995 pour le jeune Robbie WILLIAMS. Son style mauvais garçon ne s’accordant plus avec le reste du groupe, il décide de se lancer en solo.
Il sort son premier single en 1996 et entame dans la foulée sa première cure de désintoxication. Honnête, le chanteur n’a jamais caché sa dépendance aux stupéfiants. Son premier album Life thru a Lens sort en 1997. Les débuts sont assez timides et les ventes plafonnent. La sortie du single Angels change la donne et place l’album en tête dans les charts britanniques. Aux Brit Awards de 1999, Robbie WILLIAMS a 25 ans et décroche 3 récompenses : meilleur artiste masculin, meilleur single pour Angels et meilleur clip vidéo pour Millennium. Consécration en 2005, à l’occasion des 25 ans de la cérémonie des Brit Awards, Angels est élu meilleur single des 25 dernières années.
Lorsque sort son second album I’ve been expecting you en 1998 Robbie WILLIAMS est une star au Royaume-Uni et l’Europe commence sérieusement à s’intéresser au phénomène. Seuls les Etats-Unis restent – et resteront – insensibles aux charmes du bad boy. En 2000 paraît son troisième opus, Sing When You’re Winning, qui contient le single Rock DJ. Mais c’est tout l’album qui remporte un franc succès. Il s’en vendra plus de 6 millions d’exemplaires.
Les disques suivants, Swing when you’re winning (reprises de crooners des années 50–60) en 2001, Escapology en 2002 et Intensive Care en 2005 confortent son statut de roi de la pop.Mais l’album suivant, Rude Box (2006), aux sonorités plus électro, marque un coup d’arrêt à son ascension. L’accueil du public est mitigé et les ventes, bien que relativement élevées, n’atteignent pas les sommets des disques précédents. A la fin de la tournée Robbie WILLIAMS entame une nouvelle cure de désintoxication. L’artiste prend alors le temps de se reposer et travaille sur de nouveaux morceaux. Fin 2009 il revient avec l’album Reality Killed The Video Star et le single Bodies qui lui permettent de remonter la pente.
2010 marque également les retrouvailles entre Robbie WILLIAMS et “Take That”, reformé en 2005, groupe avec lequel il enregistre l’album Progress. L’attente des fans est énorme et le succès du disque est à la mesure de cette impatience. Fin novembre 2012 il revient en solo avec son disque Take The Crown accompagné du single Candy. Puis il enchaîne rapidement sur son dixième album Swing Both Ways qui sort en fin 2013. S’il est aujourd’hui moins présent dans les charts européens (et notamment en France), il demeure néanmoins une star incontestée en Grande-Bretagne.