Isabelle ADJANI, est née le 27 juin 1955 d’un père algérien et d’une mère allemande.
La petite fille grandit à Gennevilliers et obtient son premier rôle au cinéma à l’âge de 14 ans dans « Le petit bougnat ». Pourtant désireuse de devenir psychologue, Isabelle ADJANI rempile dans la comédie avec « Faustine et le bel été ». Elle commence à apprendre son futur métier au Cours Florent, puis intègre la Comédie Française en 1972. Parallèlement, c’est dans la pièce « L’école des femmes » qu’elle fera ses débuts au théâtre. Mais les plus grands réalisateurs de l’époque veulent la faire tourner, et le 7ème Art la happe.
Claude PINOTEAU d’abord, qui la popularisera en 1974 dans « La gifle », puis l’année suivante François TRUFFAUD dans « L’histoire d’Adèle H ». Suivront POLANSKI, TÉCHINÉ, ZULAWSKI, MONNET, jusqu’aux Etats-Unis où elle tournera « Driver » et « Nosferatu, fantôme de la nuit ».
Isabelle ADJANI obtiendra son premier Cesar en 1982 pour « Possession » d’Andrzej ZULAWSKI. Les années 80 lui seront fastes, l’actrice enchainera les succès au box-office, de « Tout feu tout flamme » de RAPPENAU à « Mortelle randonnée » de MILLER, en passant par « Subway » de BESSON et bien sûr « L’été meurtrier » de BECKER, grâce auquel elle inscrira un second Cesar à sa carrière, celui de la « Meilleure actrice », en 1984. Isabelle ADJANI compte alors parmi les comédiennes préférées des français.
Si cette dernière est plus connue en tant qu’actrice que chanteuse, elle aura pour autant à de nombreuses reprises décroché le micro, inscrivant un tube à son actif, « Pull marine », signé Serge GAINSBOURG. En 1983, le 45 tours, clippé par Luc BESSON, se vendra à plus d’un million d’exemplaires. Il sera suivi d’un album, quelques follow-up (« Ohio »), et puis plus rien (mis à part quelques B.O de films, « Bon voyage », « De force »…).
Au début des années 2000, une rumeur fait surface: Isabelle ADJANI enregistrerait un nouveau disque avec Pascal OBISPO. Un album maintes fois repoussé, qui devait inclure des duos avec SEAL, Étienne DAHO, CHRISTOPHE ou AKHENATON, et qui ne verra jamais le jour.
Les rumeurs, Isabelle ADJANI a toujours dû y faire fasse; En 1987: Isabelle ADJANI a le sida, Isabelle ADJANI est morte. Pour apporter un démenti, elle se présente au JT de 20h sur TF1. Mais sa main posée sur sa joue éveille les suspicions. Elle semble cacher une tâche.
En 1994, après une pause cinématographique, c’est Patrice CHÉREAU qui lui permettra de décrocher un nouveau Cesar, « Meilleure actrice » pour « La Reine Margot ». Deux ans plus tard elle tourne à nouveau outre-atlantique pour le remake d’un film d’Henri-Georges CLOUZOT, « Diabolique », aux côtés de Sharon STONE. Les années 90 seront moins fastes pour Isabelle ADJANI. Pour autant, on la retrouvera sur les planches dans « La dame aux camélias » mis en scène par Alfredo ARIAS, au Théâtre Marigny de Paris.
Durant les années 2000, c’est Laetitia MASSON qui lui fera confiance pour son film « La repentie » en 2002, puis Jean-Paul RAPPENEAU lui propose « Bon voyage » l’année suivante. Dés lors, le succès d’Isabelle ADJANI est plus confidentiel: « Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran » avec Omar SHARIF, « New York, I Love You » avec Natalie PORTMAN et Scarlett JOHANSSON… Isabelle ADJANI n’est plus bankable. Il lui faudra attendre la fin de la décennie, en 2009, pour retrouver le public grâce au film « La journée de la jupe » dans lequel elle incarne un professeur de français qui dérape. Résultats: un nouveau Cesar, celui de la « Meilleure actrice ».
En 2012, Isabelle ADJANI fait de nouveau parler d’elle pour son soutien à l’ex-prostituée de certains membres de l’équipe de France de football, Zahia. Elle entend devenir la parole-résonance avec la bienveillance au féminin, et lui consacrer un documentaire.
Coté vie privée, Isabelle ADJANI donnera naissance à deux fils: Barnabé Saïd en 1979 (membre du groupe MAKALI), issu de son union avec le réalisateur Bruno NUYTTEN, et Gabriel-Kane en 1995, de celle avec l’acteur Daniel DAY LEWIS.