Guy BONNARDOT est né le 2 novembre 1951 à Paris et est décédé dans la même ville le 20 mars 1990.
Après une scolarité sans heurts, Guy BONNARDOT se dirige assez logiquement vers l’art et rencontre alors Claude FRANÇOIS et Claude CARRÈRE. Ce dernier le signe alors sous son label, et lui fait écrire des titres pour RINGO.
Malheureusement, Claude CARRÈRE ne lui permet pas d’enregistrer son propre disque et c’est assez logiquement qu’il rejoint le label Les Disques Flèche que vient de lancer Claude FRANÇOIS. Choix payant puisque Guy BONNARDOT enregistre alors son premier titre « Petit Papillon » puis « Gélosia ».
Grâce à Patrick TOPALOFF et Alain CHAMFORT, Guy BONNARDOT commence à faire de la scène et rencontre alors Alain-Philippe MALAGNAC son compagnon, et aussi son producteur. Il continu d’écrire pour les autres et offre à Magali NOËL le titre « La Coloquinte », et produira notamment un 45 tours pour Philippe CANTREL.
Finalement en 1973, Guy BONNARDOT rachète son contrat et sort chez RCA un nouveau 45 avec les titres « J’ai envie de m’amuser » et « La nuit de Gérard BOURGEOIS ». La relation avec son nouveau label, ne durera pas, puisque l’année suivante il signe chez EMI, et sort un 45 Tours avec « Mon Amoureuse » écrite par Michel JONASZ, qui le fera gagner encore en notoriété.
En 1975, grâce à Alain-Philippe MALAGNAC qui collabore avec Johnny HALLYDAY, Guy BONNARDOT assurera la première partie de Johnny et ce sera encore le cas durant les deux prochaines années.
Voulant profiter de la vie, Guy BONNARDOT décide d’alterner les enregistrements et les voyages autour du monde, et ne rentre que lorsque l’argent lui manque pour financer le prochain voyage une vie qu’il aura durant une dizaine d’année, avec succès et chante des titres écrits par Didier BARBELIVIEN, Michel MALLORY et Patrick LOISEAU.
À cette époque, Guy BONNARDOT prend une dimension internationale, avec le titre « Skyway » qui cartonne alors en Espagne, en Italie, en Allemagne, au Mexique et au Japon.
Dès 1986, Guy BONNARDOT a des problèmes d’ulcère et apprend qu’il est séropositif. En 1989, alors qu’il s’est retiré pour peindre sur la Côte D’Azur, il fait une tentative de suicide et reste plus d’un mois dans le coma. Il décédera l’année suivante.