Ambassadrice d’un charme à la française, décliné aussi bien dans le cinéma que dans la haute couture, Catherine DENEUVE déploie depuis les années 1960 son élégance sur grand écran.
En 1963, Roger Vadim la propulse avec le film Le Vice et la vertu. Puis les comédies musicales de Jacques Demy, Les Parapluies de Cherbourg et Les Demoiselles de Rochefort, lui assurent une grande popularité et marquent définitivement le début de sa carrière. Actrice éclectique, Catherine DENEUVE devient l’égérie de Bunuel, Polanski, Truffaut ou Rappeneau, tournant respectivement Belle de Jour, Répulsion, Le Dernier Métro – qui lui vaut son premier césar en 1981 – et Le Sauvage.
En parallèle, Catherine DENEUVE prête sa voix à des chansons originales, notamment son duo avec Gainsbourg Dieu est un fumeur de havane. Après une carrière déjà conséquente, c’est en renouvelant sans cesse son image que l’une des icônes du cinéma se trouve une seconde jeunesse. Dans Indochine, Régis Warnier la montre en femme mûre, et dès lors elle n’a de cesse de tromper son monde : Lars von Trier lui fait endosser le costume d’ouvrière aux côtés de Björk et Nicole Garcia magnifie son apparence sophistiquée dans Place Vendôme. Fidèle à Téchiné elle tourne Les Temps qui changent, dix-huit ans après Le Lieu du crime, deux rôles majeurs. A l’affiche de Huit femmes (François Ozon), de Au plus près du paradis (Tonie Marshall), de Palais Royal (Valérie Lermercier), d’Astérix et Obélix : Au service de sa Majesté (Laurent Tirard) ou de Elle s’en va (Emmanuelle Bercot) cette légende vivante incarne la diversité du cinéma.
Figure incontournable, Catherine DENEUVE bouleverse plusieurs générations, tant elle reste associée à des drames puissants et à des rôles riches. En 2016, l’Institut Louis Lumière couronne l’ensemble de sa carrière en lui attribuant le Prix Lumière. Elle devient la première femme à recevoir la prestigieuse récompense