Roderick David STEWART connu sous le nom de Rod STEWART, est né le 10 janvier 1945 à Londres.
Alors qu’il se prédestine au football, à l’age de 12 ans Rod STEWART fait connaissance avec la musique avec sa première guitare offerte par son père. Vagabondant dans toute l’europe au début des années 60, Rod est expulsé d’Espagne vers la Grande Bretagne, ce qui lui a forgé un sacré caractère. Dès lors en 1964, face à son père il essaye de rentrer dans le rang, et enchaine les boulots comme fossoyeur, poseur de pylône, encadreur, mais c’est toujours la musique qui le passionne, au point de dépenser ses économies pour enregistrer une maquette, qui ne servira que 12 ans plus tard alors qu’il est déjà connu.
Finalement la chance sourit à Rod qui se fait repérer dans le métro par Long John BADRY, qui le prend dans le groupe STEAMPACKET en tant que choriste, ce qui ne plaira pas à l’organiste du groupe Brian AUGER qui demandera qu’ont vire STEWART. Finalement, avec cette petite réussite, Rod, décide de faire son propre groupe, les SHOTGUN EXPRESS avec Beryl MARSDEN au chant, Peter GREEN et Mick FLEETWOOD, mais l’aventure sera de quelques semaines à peine. En parrallèle, Rod STEWART enregistre des reprises mais ce sont toujours des échecs.
1967 sourit bien plus au chanteur, qui rencontre jeff BECK, avec qui il forme The JEFF BECK GROUP avec Ron WOOD à la basse, Mickey WALLER à la batterie et Nicky HOPKINS au piano. Le groupe sortira deux albums, et fera même une grande tournée aux Etats Unis. Le second album « Beck Ola » sort alors que le groupe est séparé, mais reste une référence comme la primeur de l’arrivée du son Heavy et Hard. Avec Ron WOOD, Rod rejoint le groupe de Steve MARRIOTT, The SMALL FACES qui deviendront rapidement The FACES.
Attaquant les années 70 très fort, Rod STEWART enchaîne les albums avec The Faces et sa carrière solo. Ainsi il enchaine l’album « An Old Raincoat Won’t Ever Let You Down » puis « First Step » en quelques mois, et revient dès 1971 avec l’album « Every Picture Tells a Story » et le titre « maggie May » qui fait de lui une star. Un succès qui profitera également aux Faces qui sortent en 1972 l’album « A Nod’s As Good As A Wink to A Blind Horse » qui est un succès, rejoint rapidement par l’album solo de Rod « Never A Dull Moment ».
La réussite de Rod STEWART va semer le trouble au sein des Faces, puisque Ronnie LANE pense que tout est tourné en fonction de Rod, et des tensions naissent au point de faire exploser le groupe après la sortie de l’album « Oh La La », qui porte tristement son nom, puisque c’est un échec. En conflit avec sa maison de disques Rod STEWART se voit contrait de lacher une compilation avant un album inédit.
En 1974, Rod STEWART sort enfin un nouvel album baptisé « Smiler » et malgré la complicité de Ron WOOD, et des contributions originales de Paul McCARTNEY et du tandem Elton JOHN Bernie TAUPIN, c’est un flop. En 1976, il s’installe aux Etats Unis et y fait un nouvel album produit par Tom DOWD, baptisé « Atlantic Crossing ». La même année sort « A Night on the Town » dont » Tonight’s the Night » est interdit à la BBC car trop sulfureux. Cette année-là, Rod monte un groupe avec Carmine APPICE à la batterie, Jim CREGNAN, Billy PEEK et Gary GRAINGER aux guitares, Phil CHEN à la basse et Kevin SAVIGAR aux claviers juste pour la scène. Avec les BEE GEES, Peter FRAMPTON, AEROSMITH et John LENNON, STEWART participe à l’enregistrement du double album concept « All This & World War II ».
En 1977, Rod STEWART publie un mini album de 8 titres nommé « Foot Loose & Fancy Free », avec deux tubes « You’re In My Heart », et « Hot Legs », mais face à la montée Punk, et au fait qu’il est loin de son image de vagabond du début, quelque chose se casse avec une partie du public. L’année suivant Rod succombe à la vague disco ou presque avec l’album « Blondes Have More fun ».
Le sort semble s’acharner sur Rod STEWART et les ventes sont catastrophique. En 1980, il sort « Foolish Behaviour », avec le single « Passion » qui permet au chanteur de retrouver un peu de couleurs. L’année suivante dans une orientation pop new wave sort l’album « Tonight I’m Yours ». Entre les deux opus, le groupe change, Gary GRAINGER et Phil CHEN sont congédiés, et à leur place arrive Robin LE MESURIER à la guitare et Jay DAVIS à la basse. Puis Tony BROCK remplace Carmine Appice. En décembre 1982, sort le double album enregistré en public « Absolutely Live ».
En mai 83 paraît « Body Wishes » qui est un succès grâce notamment au titre « Baby Janemonte » qui sera suivi d’une tournée triomphale en Europe. Alors les Etats Unis boudent l’opus. Pour équilibrer les choses, Rod STEWART sort « Camouflage » calibré pour les Etats Unis; sur lequel il a bossé avec Jeff BECK, et cette fois c’est l’Europe qui ne s’intéresse pas à l’opus. Une tournée de 60 dates sur le continent Nord Américain aura lieu et se poursuivra bien au sud.
Après quelques mois de repos et dans l’optique de satisfaire tout le monde Rod STEWART publie un album éponyme pour les Etats Unis et « Every Beat Of My Heart » pour l’Europe. Après une tournée triomphale, c’est le silence durant deux ans jusqu’en Avril 1988 où sort « Out Of Order », sur lequel il collabore avec Andy TAYLOR de DURAN DURAN et Bernard EDWARDS de CHIC.
En 1990, Pepsi le choisi pour reprendre « It Takes Two » de Marvin GAYE, en duo avec Tina TURNER.
Trois ans après son dernier album Rod STEWART revient avec « The Rhythm Of My Heart » premier extrait de l’album « Vagabond Heart » qui est un succès notamment en France. Une tournée s’enchaine, mais malheureusement des problèmes de polypes sur les cordes vocales contraignent le chanteur à annuler de nombreuses dates.
En 1995 sort « A Spanner In The Works » avec un titre de Tom PETTY, une reprise de Bob DYLAN et des compositions originales qui donnera lieu à une tournée mondiale. Trois ans plus tard sort l’album « When We Were The New Boys » en hommage aux nouveaux groupe, mais ce projet est un échec commercial. A ce moment rien ne va plus dans la vie de Rod STEWART qui se retrouve célibataire, voit son contrat avec Warner se terminer, et surtout déclare un cancer de la gorge pour lequel il se fera opérer pour lui ôter des nodules sur les cordes vocales. Une lourde chirurgie qui rendra le chanteur aphone et devra ré-apprendre à parler et à chanter.
En 2001, retour de Rod STEWART avec l’album « Human », est un nouvel échec et solde la fin de la collaboration toute fraîche entre le chanteur et le label Atlantic.