Joséphine BAKER est née le 3 juin 1906 à Saint-Louis dans le Missouri aux Etats Unis et est morte le 12 avril 1975 à Paris.
Confrontée au monde du travail, dès son plus jeune âge pour contribuer aux besoins de sa famille, et mariée dès 13 ans, Joséphine BAKER quitte l’école en février 1920, et suite à l’échec de son mariage, elle rejoint un trio d’artistes de rue appelé le JONES FAMILY BAND, qui est ensuite intégré dans la troupe itinérante des DIXIE STEPPERS.
Durant sa première tournée, Joséphine BAKER rencontrera Willie BAKER, qu’elle épouse en 1921, et décide alors de s’installer avec lui. Pour continuer sa carrière, Joséphine BAKER danse au Standard Theater, où elle gagne 10 dollars par semaine, rapidement Joséphine BAKER a des envies d’ailleurs, et surtout de danser sur Broadway, c’est pourquoi, elle décide de quitter son mari pour New York.
Une fois à New York, Joséphine BAKER, se voit refuser de nombreux rôles, mais fini par rejoindre la troupe de la comédie musicale « Shuffle Along ». Par la suite, la jeune femme enchaine les troupes, et nous la retrouvons ainsi avec les Chocolate Dandies, avant d ‘entrer au Plantation Club, où elle fait la rencontre de Caroline DUDLEY qui n’est autre que l’épouse de Donald REGAN, qui voit en elle une grande artiste, et lui offre la possibilité de jouer en France dans le rôle phare de « a Revue Nègre ».
Le 25 septembre 1925, Joséphine BAKER débarque en France, et monte sur scène dès le mois suivant, où elle passe en première partie dans « La Revue nègre » au Théâtre des Champs-Élysées. Vêtue d’un simple pagne de bananes, elle danse avec une furie suggestive sur un rythme de charleston, une prestation qui fera scandale, mais fait rapidement place à l’engouement général, faisant de Joséphine BAKER une vraie star.
Si son rôle dans « La Revue Nègre » semble aujourd’hui raciste et réducteur, cela a permis de faire connaitre comme il se doit la culture noire, et le jazz. Après une tournée en Europe, Joséphine BAKER mène la revue des Folies Bergère de 1927 accompagnée d’un léopard, dont l’humeur fantasque terrorise l’orchestre et fait frémir le public.
En 1927, la jeune star se lance dans la chanson. En 1931, elle remporte un succès inoubliable avec la chanson « J’ai deux amours » composée par Vincent SCOTTO. En plus de la musique, Joséphine BAKER fera aussi du cinéma, notamment dans deux principaux films, « Zouzou » et « Princesse Tam Tam ». Face à son succès en Europe, Joséphine BAKER tente de faire de même au Etats Unis en 1936, mais la réussite ne sera pas au rendez vous, et rentre en 1937 en France, où elle épouse Jean LION.
Durant la guerre, Joséphine BAKER devient un agent du contre-espionnage, et se sert de sa musique pour faire passer des messages, mais effectue aussi des missions périlleuses. L’ensemble de son action en tant que résistante au service de la France libre est détaillée dans un ouvrage intitulé « Joséphine BAKER contre Hitler ».
Après de multiples actions pour lutter contre les discriminations raciales, Joséphine BAKER poursuit dans la musique, et remonte sur la scène parisienne de l’Olympia en 1968 puis à Belgrade en 1973, à Carnegie Hall en 1973, au Royal Variety Performance de Londres en 1974, au Gala du cirque en 1974 à Paris et présente durant plusieurs semaines « Joséphine à Bobino » le 24 mars 1975.
Après une représentation, Joséphine BAKER retrouve ses appartements parisiens, et est retrouvée le lendemain, le 10 Avril 1975, dans le coma, victime d’une attaque cérébrale. Joséphine BAKER est transportée à la Pitié-Salpêtrière et meurt finalement le 12 avril 1975 à l’âge de 69 ans.