Jean LEFEBVRE est né le 3 octobre 1919 à Valenciennes et est mort le 9 juillet 2004 à Marrakech, au Maroc.
Engagé dans l’armée, où il souhaitait entrer dans les Spahis Marocains, c’est finalement au camp de Satory que Jean LEFEBVRE fera ses classes. Malheureusement prisonnier, il est envoyé dans un camp à Voves dans l’Eure-et-Loir. En Mai 1944, avec 42 autres prisonniers, il s’évadera grâce à un tunnel. Ayant atteint la Ligne De Démarcation, et voulant passer en Zone Libre, il doit se réfugier dans la maison d’un couple, mais en sera chasser après la découverte de sa liaison avec la fille.
Finalement à la fin de la Guerre, Jean LEFEBVRE retourne à Valenciennes où il travaille avec son père avant de partir au Conservatoire à Paris en 1948.
Choix payant, puisque Jean LEFEBVRE y ressort avec un deuxième prix d’opéra-comique mais repéré par René Simon, il délaisse l’opéra et commence à jouer au cabaret au sein de la troupe Les Branquignols ce qui lui permettra de faire plusieurs apparitions au cinéma, avant de devenir incontournable et très populaire dans le septième art, dès les années 60.
Ainsi durant cette période très lucrative courant jusque dans les années 80, on retient de Jean LEFEBVRE sa participation aux films : Les Tontons flingueurs, Le Gentleman d’Epsom, Un idiot à Paris, Quand passent les faisans, Ne nous fâchons pas, la série du Gendarme de Saint-Tropez, ou bien encore la saga la Septième compagnie.
Des films qui auront permis à Jean LEFEBVRE de tourner avec les plus grands comédiens et réalisateurs comme Jean GABIN, Louis DE FUNÈS, Orson WELLES, Lino VENTURA, BOURVIL, Paul MEURISSE, Jean-Paul BELMONDO, Bernard BLIER, Michel SERRAULT, Georges LAUTNER, Philippe DE BROCA, Roger VADIM, Gilles GRANGIER, Jean GIRAULT, COSTA-GAVRAS, Yves ROBERT, Édouard MOLINARO, Yves ALLÉGRET ou encore Julien DUVIVIER.
Si le jeu d’acteur de Jean LEFEBVRE lui permet de gagner de la reconnaissance, et recevoir beaucoup d’amour du public, c’est un autre jeu qui lui sera fatal ou presque, puisque accro au jeu, Jean accumulera les dettes et pour les rembourser, il n’aura pas le choix que d’accepter tous les rôles et même les pires que le cinéma peut compter.
Dans les années 90, Jean LEFEBVRE fera surtout des téléfilms, quelques pièces de théâtre où il excelle, mais peu de film.
Jean LEFEBVRE décède le 9 juillet 2004 à Marrakech. Incinéré, ses cendres furent répandues sur le Mont-Blanc.