Les frères GIBB sont nés sur l’île de Man, en territoire britannique. Leur famille a ensuite emménagé à Brisbane en Australie, où ils ont commencé leur carrière musicale.
C’est en 1962, après s’être appelés The RATTLESNAKES ou WEE WISH JOHNNIE HAYES AND THE BLUECATS, que Barry (né en 1946), Robin et Maurice (deux frères jumeaux né en 1949), deviennent The BEE GEES, puis BEE GEES dix ans plus tard.
Certes, c’est avec la BO de » Saturday Night Fever » en 1977, que le trio accède à une notoriété sans précédent grâce aux tubes mondiaux « Stayin’ Alive », « Night Fever », « You Should Be Dancing » ou « How Deep Is Your Love ».
Mais, c’est pourtant dans les années 60 que les BEE GEES décrochent leurs premiers succès, souvent de jolies ballades, de « New York Mining Disaster » à « Holiday », en passant par « I Started A Joke » ou « Massachussets » (adapté d’ailleurs par Claude FRANÇOIS en 1967 « La plus belle chose du monde »).
Leur frère cadet Andy GIBB (né en 1958), a lui aussi connu une carrière de chanteur, sans pour autant rejoindre les BEE GEES, alors qu’il en avait été question. Produit par Barry, il se fait malheureusement soigner au printemps 1987 pour ses addictions à la cocaïne et à l’alcool. Et en 1988, alors qu’il travaille sur son album en Angleterre, il est admis d’urgence à l’hôpital d’Oxford, où il décèdera quelques semaines plus tard alors qu’il venait de fêter ses 30 ans.
Durant les années 80, le succès des BEE GEES ne se démentira pas. Ces derniers publieront pas moins de trois albums, et décrocheront un tube en France avec « You Win Again » (15ème en 1987). Sur la décennie suivante, sortiront quatre opus dont un live, d’où seront notamment extraits les tubes « Paying The Price Of Love » (42ème en 1993) et « Alone » (4ème en 1997).
« Immortality », en duo avec Céline DION, sera le dernier succès de la formation dans notre Hexagone, classé 15ème de nos charts en 1998.
Le dernier opus des BEE GEES « This Is Where I Came In » sera publié en 2001. Deux ans plus tard, Maurice GIBB décèdera des suites d’une occlusion intestinale mal soignée, et Robin GIBB le rejoindra au ciel en 2012, emporté par un cancer du foie et de l’estomac.