Alain DELON est né le 8 Novembre 1935 à Sceaux en France mais possède également la nationalité Suisse depuis 1991.
Alors qu’il n’a que 4 ans, Alain DELON voit ses parents divorcer, et est alors confié à une famille d’accueil, avant de rejoindre la pension catholique de Saint-Nicolas d’Issy-les-Moulineaux, d’où il sera renvoyé à de nombreuses reprises. Alain passe alors un CAP de charcutier afin de reprendre l’affaire du nouveau mari de sa mère, mais ce n’est pas du tout ce qu’il souhaite faire.
Un peu par hasard, à 14 ans, Alain DELON tourne dans Le Rapt, un court-métrage tourné par le père de l’un de ses amis. Trois ans plus tard avant même sa convocation, il fait son service militaire dans la Marine Nationale, mais face à son comportement, il sera obligé de prolonger son contrat de 3 à 5 ans, où il est affecté comme simple matelot à la compagnie de garde de Saïgon en Indochine, à la fin de la guerre d’Indochine.
A son retour en 1956, direction Les Halles et Montmartre, où Alain DELON fréquente des personnalités de la pègres et des gigolos. Mais sa rencontre avec Brigitte AUBERT va changer sa vie, puisque c’est direction Saint-Germain-des-Prés, il se fait remarquer par Jean-Claude BRIALY, qui l’invite au Festival de Cannes, où il fait un essai concluant.
En Voyage à Rome, avec Gian Paolo BARBIERI, Alain DELON se fait remarquer par le découvreur de talents américain David O. SELZNICK, qui lui propose un contrat de 7 ans aux Etats Unis, s’il apprend l’anglais. A son retour en France, il commence à apprendre la langue, mais rencontre alors Yves ALLÉGRET, qui en 1957 le convainc de tourner dans « Quand La Femme S’En Mêle », où il donne la réplique à Edwige FEUILLÈRE et enchaîne alors avec le film « Sois belle et tais-toi » de Marc ALLÉGRET, où il joue avec Mylène DEMONGEOT et Henri VIDAL, sans oublier un autre futur grand Jean-Paul BELMONDO.
L’année suivante il tourne Christine, Jean Claude BRIALY et Micheline PRESLE, où il y rencontre surtout Romy SCHNEIDER, avec qui il se fiance en Mars 1959. La presse fait d’eux un couple phare. Si le film lui a apporter l’amour, la réussite n’est pas au rendez vous, mais Alain poursuit alors les tournages, avec des premiers rôles comme dans « Faibles Femmes » de Michel BOISROND avec Mylène DEMONGEOT, Pascale PETIT et Jacqueline SASSARD.
Dès 1960 la gloire tend les bras à Alain DELON, avec le film « Plein Soleil » de René CLÉMENT, qui sera suivi en 1961 de « Rocco et ses frères » de Luchino VISCONTI, Prix Spécial du Jury au Festival de Venise dans lequel il partage notamment l’affiche avec Annie GIRARDOT. La même année, il joue face à Brigitte BARDOT dans « Les Amours célèbres ».
Puis Alain DELON se mue en businessman en achetant dans le Vieux-Nice, le restaurant La Camargue. Suite à cela il se permet un croché au théâtre avec la pièce de John FORD « Dommage qu’elle soit une p… », donnant la réplique à Romy SCHNEIDER et Daniel SORANO.
En 1962, retour au cinéma où Alain DELON joue avec Monica VITTI dans « L’Éclipse » de Michelangelo ANOTNIO, film qui obtient le Prix Spécial du Jury du Festival de Cannes. L’année suivante la gloire est toujours au rendez vous avec « Le Guépard » de Luchino VISCONTI, en compagnie de Claudia CARDINALE et de Burt LANCASTER, qui obtient la Palme d’or au festival de Cannes et enchaine avec le film d’Henri VERNEUIL, « Mélodie en sous-sol », récompensé par le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère.
En 1964, Alain DELON devient producteur avec « L’Insoumis » d’Alain CAVALIER. En 1967, Alain toune avec sa nouvelle épouse depuis 3 ans, Nathalie dans « Le Samouraï », de Jean-Pierre MELVILLE, avant de revenir au théâtre l’année suivante pour une pièce de Jean CAU, « Les Yeux crevés ».
Rapidement le monde s’intéresse au « Brigitte Bardot au masculin ». Alain DELON tourne alors en Grande Bretagne avec avec Shirley MACLAINE et George C. SCOTT, dans « La Rolls-Royce jaune » d’Anthony ASQUITH, ou bien encore avec Marianne FAITHFULL pour « La Motocyclette » de Jack CARDIFF et tourne aussi à Hollywood, avec Ann-Margret, Van HEFLIN, Jack PALANCE, Dean Martin, Anthony QUINN ou encore George SEGAL.
En 1966, il est Jacques CHABAN-DELMAS dans « Paris brûle-t-il ? », et jouera avec Lino VENTURA dans « Les Aventuriers de Julien Duvivier ». En 1968, Alain DELON joue face à Charles BRONSON dans « Adieu l’ami », et monte alors sa société de production, avec en premier film « Jeff ». A cette époque rien ne va plus avec sa femme et il fréquente alors Mireille DARC. Alain finit la décennie avec le film « La Piscine », où il retrouve Romy SCHNEIDER, puis avec « Le Clan Des Siciliens ».
En 1970, Alain DELON retrouve son meilleur ennemi du cinéma, Jean-Paul BELMONDO, dans Borsalino, et enchaîne alors les classiques du genre comme « Le Cercle rouge », « face à BOURVIL et « Un flic » avec Catherine DENEUVE et Richard CRENNA. En 1974, il tourne la suite de Borsalino avant d’accepter le rôle principal de « Zorro ». Dès lors il enchaîne les films durant une décennie comme « Doucement les Basses », « Flic Story », « Le Gang », « Trois Hommes A Abattre », « Le Gitan », « Comme Un Boomerang », « Mort D’Un Pourri », « Soleil Rouge », « Scorpio », « Airport 80 Concorde », « Monsieur Klein », « La Veuve Couderc »…
Après avoir fait l’acteur et le producteur, 1981, marque l’arrivée d’Alain DELON en tant que réalisateur avec le film « Pour La Peau D’Un Flic » dans lequel on découvre Anne PARILLAUD, puis il enchaîne avec « Le Choc De Robin Davis » avec Catherine DENEUVE, dont il cosigne l’adaptation avant de réaliser son nouveau film, en 1983, « Le Battant », avec Anne PARILLAUD et Richard ANCONINA, avant d’incarner l’année suivante le baron de Charlus dans « Un amour de Swann », adapté de Marcel PROUST.
En 1985, Alain DELON obtient le César Du Meilleur Acteur pour son rôle dans « Notre Histoire » de Bertrand BLIER. L’année suivante, il produit et signe le film fantastique « Le Passage », dont la bande orginale signé Francis LALANNE est un succès. A la même période, il joue même pour la télé avec la série « Cinéma », dont il assure aussi la chanson du générique.
Après le film « Ne réveillez pas un flic qui dort » où figurent aussi Michel SERRAULT et Serge REGGIANNI, Alain DELON cesse d’apparaître en héros de polar mais en voulant casser son image, il ne convainc pas la critique, à l’image du film « Le Jour et la Nuit », sous la direction de l’écrivain et philosophe Bernard-Henri LÉVY, Lauren Bacall, qui est un échec. Les années 90 sont difficiles jusqu’en 1998 avec « Une chance sur deux », réalisé par Patrice LECONTE avec Jean-Paul BELMONDO et Vanessa PARADIS. Si le film n’est pas vraiment un échec en lui même Alain DELON annonce mettre fin à sa carrière et obtient alors la nationalité Suisse, y vivant alors depuis 14 ans.
Malgré son retrait du cinéma, en 1999 il participe au film « Les Acteurs » de Bertrand BLIER.
TF1 lui offre alors en 2001 d’incarner le commissaire de police Fabio MONTALE de Marseille qui est un succès pour la chaîne. Alain DELON se dirige logiquement vers la télévision et offrira deux saisons de Frank RIVADANS à France 2, où il a le rôle phare et joue avec Jacques PERRIN et Mireille DARC.
Il est fait commandeur de la Légion d’honneur en 2005 par le président de la République Jacques CHIRAC.
En 2008, Alain DELON tient le rôle de Jules César dans « Astérix aux Jeux olympiques ». L’année suivante il est sur les planche pour la pièce « Sur La Route De madisoon », puis enchaîne en 2008 avec « Love Letters ».