Yves DUTEIL : "Sans ma femme Noëlle, je n'aurais jamais fait cette carrière"
Yves DUTEIL, qui a chanté pour Retina France au Théâtre Sébastopol de Lille mardi dernier (depuis treize ans, le chanteur soutient l’association qui œuvre pour aider et informer les malades atteints de dégénérescences rétiniennes et encourager la recherche), était récemment l’invité de Frédéric ZEITOUN dans « Melody de ma vie » sur Melody. L’occasion pour lui de revenir sur les artistes qui lui ont donné envie de faire la carrière qu’il a menée, mais aussi sur les proches qui le soutiennent depuis ses débuts, et notamment sa femme Noëlle DUTEIL, qu’il a épousée en 1975. « Sans ma femme Noëlle, je n’aurais jamais fait cette carrière, c’est vrai. Je le dis haut et fort. Non seulement je suis amoureux, mais je suis admiratif. Parce qu’elle aussi a traversé des épreuves extrêmement difficiles, qui m’ont obligé à sortir de moi-même pour aller à sa rencontre et à sa découverte. Je le dis toujours : « Je ne cesse de la découvrir ». Je vis toujours avec une spiritualité de retard sur elle, elle est incroyable ! Je n’arrête pas de découvrir des aspects différents, elle m’émeut énormément ; le sourire que j’ai rencontré quand je l’ai rencontrée a toujours révélé d’autres secrets. Des choses que je ne connaissais pas d’elle. Je me suis rendu compte que quand on vit à côté de quelqu’un, on vit avec un inconnu ou une inconnue, et c’est la meilleure manière de continuer à le respecter, à le découvrir, parce qu’on accepte de le regarder un peu différemment à chaque fois, et de découvrir sa richesse, et d’autres raisons de l’aimer » confie-t-il.
Yves DUTEIL est par ailleurs le président de l’Association A.P.R.E.S. (Assistance aux Populations et Réhabilitation des Espaces Sinistrés), qu’il a fondée avec son épouse Noëlle. Une femme d’exception, qui est aussi sa manageuse, et qui a été malade il y a quelques années. « J’ai découvert la prière lorsque mon épouse Noëlle était malade. Je ne savais plus quoi faire, j’étais désemparé, et je me suis aperçu que je priais. J’en ai déduit que je croyais et que je croyais à la force de la prière, donc je n’ai plus résisté à cette chose irrationnelle, qui s’est imposée à moi à ce moment-là« .
Par ailleurs, l’interprète de « Retour d’Asie » a dévoilé en juin dernier un nouveau Best of « L’essentiel » en 2CD. Deux disques, dignes successeurs de l’album « Flagrant délice » paru en 2012, sur lesquels les fans peuvent retrouver toutes les plus grandes chansons du troubadour parisien de 66 ans, mais aussi quelques titres rares (voir sur ce lien).
Thierry Cadet