Sheila : des remixes exclusifs de "Little Darlin’" édités en vinyle
Elle sera l’invitée d’honneur du mois de novembre sur Melody. La rentrée s’annonce donc chargée pour SHEILA, puisque l’ex-petite fille de français moyens prévoit un album réalisé par Dominique BLANC-FRANCART avec un titre produit par Nile RODGERS (de CHIC), un concert parisien Salle Pleyel le 28 décembre, et dès le 3 octobre prochain, l’édition d’un vinyle (picture-disc rouge) contenant des remixes 2018 inédits du duo GEYSTER (Gaël BENYAMIN et Pernilla GRÖNLUND) réalisés sur son titre US « Little Darlin’« . Ce dernier avait permis à SHEILA au début des années 80, de se classer pour la seconde fois dans les charts outre-Atlantique. En 1981, « Little Darlin’ » était produit par Keith OLSEN — qui produira par la suite MADONNA ou David BOWIE.
A 73 ans, la chanteuse renoue donc avec son équipe US, réactivant les réseaux qui ont fait son succès avec « Spacer » ou « Singin’ In The Rain » à la fin des années 70. A l’époque deux albums cultes, « King Of The World » (avec le groupe CHIC), et un second « Little Darlin’ » produit par Keith OLSEN (le producteur de FLEETWOOD MAC et de Pat BENATAR), avaient alors permis à SHEILA de se classer aux Etats-Unis. Une première depuis Edith PIAF.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Au printemps dernier, SHEILA a saisi le tribunal de grande instance de Paris, pour attaquer son ex-belle fille en diffamation (voir sur ce lien). Sylvie ORTEGA MUNOS (qui par ailleurs publie actuellement un livre « Entre océan et mer noire » (« Ma bataille, mon combat pour Ludovic CHANCEL, fils de SHEILA« ) affirme que SHEILA a « une part de responsabilité énorme » dans la mort de son fils. Que Ludovic CHANCEL « n’a jamais été aimé, ni par son père (ndlr : le chanteur RINGO) ni par sa mère » et que « tous les problèmes de Ludo viennent du manque d’affection » (voir sur ce lien).
« Je me suis tue pendant un an mais il y a des limites au supportable. Ludo n’est plus là : j’aimerais qu’on le respecte en le laissant partir tranquillement. Que certaines personnes se servent de sa mort comme monnaie d’échange est déplorable » confie SHEILA au magazine « Télé Loisirs ». « Quand je chante sur scène, je me sens en connexion avec lui. Je n’ai pas choisi ma vie mais les épreuves ont fait ce que je suis et j’en suis fière. Personne n’a souffert autant que moi. Aujourd’hui je ne m’entoure que des gens que j’aime et je prends du recul« .
Par Thierry Cadet