Rika ZARAÏ : sept ans après son AVC
C’est dans le cadre de la Journée Mondiale dédiée aux AVC, le 29 octobre prochain, que Rika ZARAÏ se livre au micro de son ami journaliste et écrivain Stéphane WEISS sur la radio de nos confrères « Espoir FM » (voir sur ce lien). Rika ZARAÏ a connu l’enfer et se fait très rare dans les médias. L’interprète de « Casatschok » a accepté de raconter, en exclusivité, les circonstances de son AVC survenu dans la nuit du 2 au 3 juin 2008, il y a sept ans (rappelons que si la chanteuse dit réaliser cette année sa première sortie publique en sept ans, c’est faux ; elle est apparue il y a deux ans aux côtés d’Henry-Jean SERVAT dans « Les grands du rire » sur France 3). « Il était déjà 21h10, Jean-Pierre me sonne pour me demander pourquoi je ne suis pas venue à la cuisine. J’ai répondu : « Je ne sais pas. J’ai oublié complètement, c’est effacé de ma tête ». Il m’a dit : « Tu as une drôle de voix »… Je ne pouvais plus contrôler mes muscles. Puis je me suis évanouie, et je suis tombée par terre » confie-t-elle.
Elle a fait chanter et danser les français durant les années 60 et 70, et fait tremper leur postérieur dans une bassine d’eau froide durant les années 80. L’échec de son album « Quand les hommes… » en 2003, et un malheureux AVC plus tard, Rika ZARAÏ est sortie publiquement ce mercredi afin de se rendre dans les studios d’Europe 1 (voir ci-dessous). « En 2003, mon album n’a pas marché, l’Olympia a été annulé, j’ai très très très mal vécu cette période » déclarait-elle l’an dernier au magazine « Platine« . « Michel DRUCKER m’a appelé quand il a reçu ma compilation (ndlr : « Anthologie 1960-1982 » paru en 2013 chez Marianne Melodie). Il était avec Françoise COQUET, il m’a dit : « Moi qui croyais connaitre ta carrière par cœur, j’ai redécouvert des chansons. Avec Françoise, on n’en revient pas du nombre de tubes que tu as faits« … Il faut aussi que je précise que Michel est un fidèle. Il a appelé chaque mois pendant les années où j’ai été absente. Avec Laurent BAFFIE, ce sont les deux personnes du métier qui l’ont fait« .
Thierry Cadet