PIERPOLJAK de retour avec un nouvel album
Souvenez-vous en 1999, PIERPOLJAK l'enfant terrible du reggae blanc, squattait les premières places du Top avec deux tubes "Pierpoljak" (Top 9) et "Je sais pas jouer" (Top 21). Après avoir contracté une pneumothorax et pris une retraite anticipée de plusieurs années sur les îles, PIERPOLJAK avait démarré il y a une dizaine d'années une nouvelle tournée française "J'blesserai personne Tour" avec des passages dans certains Zéniths de France et une escale aux Francofolies de la Rochelle. Aujourd'hui, seize ans après ses deux tubes populaires, le chanteur est de retour avec un nouvel album "Général Indigo" (en bacs le 2 mars prochain), déjà porté par le clip d'un premier single "Pour moi c'est déjà légalisé" (voir sur ce lien). Pour ce dixième disque (dont le nouvel extrait sera "Une épée suspendue" – à écouter ici), PIERPOLJAK s’est entouré de musiciens comme TNT, BOST&BIM, KUBIX et Manu DIGITAL, afin de composer douze nouveaux titres, aux thèmes forts tels que l'impunité policière face aux meurtres d'adolescents ("Je te tuerai"), la garde des enfants ("Papas du week end") ou les oubliés du système ("Keep On Dada").
Pierre VILMET aka PIERPOLJAK, est né le 7 septembre 1964 à Paris. Dans les années 80, il évolue comme batteur au sein d’un groupe rock punk, SAMU 92. Adulant les grandes légendes anglaises, il s’envole pour Londres et finit dans un squat où il découvre le reggae, genre musical déjà bien pratiqué en Angleterre à cause de la forte présence de communautés anglo-jamaïcaines, mais pas encore France (même si le reggae jamaïcain y est tout de même largement écouté). En 1995, le label Barclay le remarque et décide de produire son premier album éponyme. Quatre ans après c'est la consécration populaire, puis un descente aux enfers jusqu'à une hospitalisation en urgence. Il choisit alors l'exil aux Caraïbes durant presque quatre ans.
Thierry Cadet