Pedro ALVES : "Avec "Les dix commandements", nous sommes bookés jusqu’au moins fin 2018"
La comédie musicale « Les dix commandements« , créée en 2000 au Palais des Sports de Paris, reviendra sur scène aux AccorHotels Arena (Paris-Bercy) du 17 au 19 novembre prochain. Trois dates de prévues, auxquelles se sont ajoutés trois concerts supplémentaires devant le nombre grandissant de réservations : le 19 novembre en matinée à 15h00 et le dimanche 20 novembre à 14h00 et à 19h00. Ainsi, le public pourra applaudir la nouvelle troupe (voir sur ce lien), mais aussi retrouver quelques anciens dont Pedro ALVES qui campait (et campera à nouveau) le rôle d’Aaron. « Chanter est devenu un sport national en France. C’était un challenge d’être confronté aux générations « The Voice« , « Nouvelle Star » ou autres comédies musicales. J’ai dû refaire mes preuves comme les autres. C’est un spectacle difficile à jouer. Les chansons ne sont pas évidentes et ce n’est pas en faisant trois télés sur TF1 qu’on apprend son métier » confie-t-il à nos confrères du « Journal de Saône-et-Loir ». « Je n’aime pas vraiment le sport, mais là, je sais après quoi je cours. Les nouveaux titulaires ont 20-25 ans. Ce sont des bêtes. En 2000, j’avais leur âge. Mais aujourd’hui, j’ai 40 ans. Et quand j’ai revu les vidéos de l’époque, je me suis dit : “il y a du boulot !”. Il faut que je me remette au niveau avec une préparation physique à la Rocky ! » poursuit-il.
Le spectacle prévoit par ailleurs de partir au sein d’une grande tournée à travers la France « Nous sommes bookés jusqu’au moins fin 2018. Je suis super-heureux car, quelque part, cette affaire, c’est mon bébé« . Un bébé qui a bien grandi et qui fêtera cette année ses déjà 16 ans… « Tout sera remis sur table. De toute façon, les techniques ont changé, tout comme les lumières, les décors. Ceux qui ont déjà vu « Les dix commandements » vont être époustouflés. C’est encore plus bluffant » renchérit Pedro ALVES.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Pedro ALVES a récemment dévoilé son roman « Des sanglots dans la voie » – préfacée par Linda DE SUZA. Le chanteur, qui a participé aux sélections de l’Eurovision 1999, revient sur son parcours et notamment sur les déboires de sa carrière solo : un premier single « Cassé« , arraché par Pascal OBISPO (bien que déjà enregistré) et offert à Nolwenn LEROY à sa sortie du château de Dammaries-Les-Lys, un premier album avorté chez Warner (porté par le single « Regarder une femme » signé là aussi Pascal OBISPO)… « Je ne prends pas position contre un artiste. L’artiste je le respecte, son oeuvre est belle et rare dans ce métier. J’ai tout traversé pour lui, je lui ai tout donné, mes chansons, ma voix, ma jeunesse, mon talent, ma carrière du temps où il a tout voulu pour faire de moi ce que j’aurais pu devenir. Je lui ai fait une confiance aveugle. Maintenant, je connais l’homme, et malgré ça, je ne peux m’empêcher d’avoir de l’affection pour lui, car son bon côté est merveilleux, entier… Il peut te dérouler le tapis rouge pour te rendre heureux et te faire plaisir… tout comme il peut t’humilier pour faire rire une grande tablée de courtisants. Personnage complexe » confie l’interprète de « Devant la mer » à worldzine.fr.
Thierry Cadet