Patrick SÉBASTIEN : "L'expérience de la Fête de la Musique m'a écœuré"
Patrick SÉBASTIEN (dont le nouveau single « Ça va bouger » est disponible) ne rempilera pas à la présentation de la Fête de la Musique, sur France 2. Interrogé par nos confrères de « TV grandes chaînes », le troubadour n’y fera plus tourner les serviettes, lassé de la concurrence. Depuis deux années en effet, l’animateur du « Plus grand cabaret du monde » présentait les festivités en duo avec Aïda TOUIHRI puis Virginie GUILHAUME. « Pour moi, c’est fini ! L’expérience de juin dernier m’a écœuré. TF1 a programmé une émission frontale en y mettant les moyens. Un jeu de commerce d’artistes s’est installé. Je trouve ça tellement nul ! » déplore-t-il. Il faut dire que certains artistes avaient déserté la seconde chaîne pour finalement se rendre sur la première ; d’autres ayant un partenariat avec TF1 n’avaient pas pu se produire sur France 2, notamment la team « The Voice« , de MIKA à LOUANE en passant par Kendji GIRAC (qui devrait intégrer LES ENFOIRÉS) ou FRÉRO DELAVEGA (prochainement sur Melody).
Par ailleurs, l’an dernier, un scandale avait éclaboussé l’édition 2015. Non seulement la société de Daniela LUMBROSO, Degel Prod, avait bénéficié d’une enveloppe de 600 000 € de la part de la chaîne publique, mais aussi d’une subvention de 350 000 € allouée par la ville de Nice, et par son maire, monsieur ESTROSI (alors que de nombreux témoignages s’accordent à dire que la plupart des artistes avaient été défrayés par leurs maisons de disques et que le maquillage et la coiffure avaient été exécutés gratuitement par des étudiants). Suite à ces révélations, France 2 avait ouvert un audit pour comprendre comment avait été utilisé cette somme, car il s’agit d’argent public. Depuis, Daniela LUMBROSO a choisi de poursuivre France Télévisions en justice pour concurrence déloyale et parasitime. L’animatrice-productrice, qui n’a jamais accepté la fin de son émission « Chabada« , répondrait ainsi aux audits financiers réclamés par Rémy PFLIMFIN, alors directeur général.
Thierry Cadet