"Les dix commandements" prolongent déjà à Paris
La comédie musicale "Les dix commandements", créée en 2000 au Palais des Sports de Paris, reviendra sur scène aux AccorHotels Arena (Paris-Bercy) du 17 au 19 novembre prochain. Trois dates de prévues, auxquelles viennent à présent s'ajouter trois concerts supplémentaires devant le nombre grandissant de réservations. Ainsi, le public pourra également applaudir la nouvelle troupe (voir sur ce lien), le 19 novembre en matinée à 15h00 et le dimanche 20 novembre à 14h00 et à 19h00. A cette occasion, seulement quatre anciens de la troupe originale remonteront sur scène : Pablo VILLAFRANCA, Pedro ALVES, Anne WARIN et Lisbet GULDBAEK.
Daniel LEVI – qui s’est récemment dit "choqué" d’avoir découvert dans la presse la reprise prochaine du spectacle. Il a assuré qu’il n’avait été "ni informé, ni sollicité pour cette intention de reprise" et qu’il était pour lui hors de question de reprendre "le rôle de Moïse dans cette douteuse production". Idem concernant Pascal OBISPO le compositeur des chansons ("Je ne suis aucunement solidaire du retour des "Dix commandements""), ou Albert COHEN, le producteur de l'époque ("Je suis le seul auteur de l'idée originale des "Dix commandements"). Heureusement que certains artistes originaux tentent de tempérer les tensions, Pedro ALVES notamment : "Je reprendrai mon rôle de Aaron pour l'occasion" écrit-il sur sa page Facebook. "Une grosse pensée pour Daniel LEVI, Ginie LINE, Yael NAIM,NOURITH et Ahmed MOUICI qui resteront irremplaçables.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Pedro ALVES qui campait le rôle d'Aaron dans "Les dix commandements" dévoile actuellement sa biographie "Des sanglots dans la voie" – préfacée par Linda DE SUZA. Le chanteur, qui a participé aux sélections de l'Eurovision 1999, revient sur son parcours et notamment les déboires de sa carrière solo : un premier single "Cassé", arraché (bien que déjà enregistré) et offert à Nolwenn LEROY à sa sortie du château de Dammaries-Les-Lys, un premier album avorté chez Warner (porté par le single "Regarder une femme" signé Pascal OBISPO)… "Je ne prends pas position contre un artiste. L’artiste je le respecte, son oeuvre est belle et rare dans ce métier. J’ai tout traversé pour lui, je lui ai tout donné, mes chansons, ma voix, ma jeunesse, mon talent, ma carrière du temps où il a tout voulu pour faire de moi ce que j’aurais pu devenir. Je lui ai fait une confiance aveugle. Maintenant, je connais l’homme, et malgré ça, je ne peux m’empêcher d’avoir de l’affection pour lui, car son bon côté est merveilleux, entier… Il peut te dérouler le tapis rouge pour te rendre heureux et te faire plaisir… tout comme il peut t’humilier pour faire rire une grande tablée de courtisants. Personnage complexe" confie l'interprète de "Devant la mer" à worldzine.fr.
"Alors je m’adresse à lui un instant : Pascal, sois fier que ton oeuvre vive, car ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir ta chance. Et laisse nous être fier de la faire vivre" renchérit-il. "Nous les artistes, avons tous à coeur de vivre un rêve devenu realité, qui est d’être les interprètes de ta plus grande oeuvre. Tu t’es toujours battu pour que des interprètes portent haut tes couleurs. C’est ce que nous allons faire avec ce spectacle. C’est de la folie de t’en prendre aux trois piliers de ta vie, les artistes, le public et tes chansons. Arrangez-vous les gars ! Trouvez un terrain d’entente raisonnable ! Et viens pleurer avec nous le jour de la première. En tout cas je penserai à toi ce soir là".
Thierry Cadet