La Ville de Nice veut planter 280.000 arbres en cinq ans
La Ville souhaite planter 280.000 arbres entre 2021 et 2026. Pour atteindre cet objectif, neuf mécènes ont versé 235.000 euros. De quoi aider à compenser l’impact carbone des Niçois.
Un chiffre à l’ambition d’une forêt urbaine. 280.000 arbres plantés d’ici à 2026. « De quoi climatiser la ville. Avec les nouvelles zones d’ombre, de véritables courants d’air frais circuleront », se félicite Christian Estrosi.
Le maire de Nice espère que ce « reverdissement » parviendra « à préserver l’art de vivre des habitants malgré les fortes canicules à venir » qui avoisineront les « 40-45 degrés ».
Neuf premiers mécènes.
Life Terra a décerné le prix de la bonne action climatique, puis a symboliquement planté un érable au sommet de la colline du Château. Les représentants espagnols de la fondation ont déjà planté 10.000 pousses à Nice, un chiffre qu’ils comptent doubler l’année prochaine.
Pour mener à bien cette entreprise, la mairie a aussi reçu le renfort de mécènes. Neuf partenaires ont déjà versé 135.000 euros. Une somme qui ne vient pas « combler le budget alloué par la Ville », assure-t-on du côté de la mairie. Du côté de la direction des partenariats et du mécénat, on salue le fait que cela génère des recettes pour faire encore plus que ce qui est déjà annoncé.
Dans la liste des premiers volontaires: une agence immobilière, un cabinet d’expertise comptable, une société de transport, une agence de voyages, une banque, un hôtel, un restaurant, une fondation.
Compenser l’impact carbone ?
Deux avantages majeurs récompensent cette bonne action environnementale. Le projet présente le premier élément sur un panneau: la déduction d’impôt correspondant à 60% du montant du don. Le second: la compensation carbone. Explications avec Jessica Barbotto, directrice générale de l’agence de voyages niçoise Heaven: « Nous avons des considérations environnementales et nous sommes bien conscients de l’impact carbone que nous engendrons. Planter des arbres qui absorberont du CO permet de compenser, d’équilibrer business et environnement. ».
Cette politique de la compensation, le maire de Nice en prône les vertus: « Chaque arbre participera à compenser l’impact carbone de chaque Niçois ». À maturité, un arbre pourra en moyenne stocker annuellement entre 10 à 50kg de CO2. En comparaison, l’impact carbone d’un Français moyen sur une année atteint 9 à 11 tonnes d’équivalent CO2.
Les arbres sont des êtres aussi précieux que fragiles. De nombreux arbres seront exposés aux insectes ou aux champignons, mais surtout à la sécheresse. Certains n’atteindront donc jamais l’âge adulte. En témoigne l’incertitude sur le sort des 19.000 chênes verts récemment offerts aux écoliers niçois. Leur survie n’est pas assurée de la même manière dans un jardin, un appartement ou au mont Boron. À une autre échelle, la problématique est la même: reste à savoir quelle part des 280.000 arbres plantés sera encore vivante en 2026.
Deux avantages majeurs récompensent cette bonne action environnementale.
Le premier est listé sur un panneau de présentation du projet: la déduction d’impôt à hauteur de 60% du montant du don. Le second: la compensation carbone. Explications avec Jessica Barbotto, directrice générale de l’agence de voyages niçoise Heaven: « Nous avons des considérations environnementales et nous sommes bien conscients de l’impact carbone que nous engendrons. Planter des arbres qui absorberont du CO permet de compenser, d’équilibrer business et environnement. »
Cette politique de la compensation, le maire de Nice en prône les vertus: « Chaque arbre participera à compenser l’impact carbone de chaque Niçois ». À maturité, un arbre pourra en moyenne stocker annuellement entre 10 à 50kg de CO2. En comparaison, l’impact carbone d’un Français moyen sur une année atteint 9 à 11 tonnes d’équivalent CO2.
Les arbres sont des êtres aussi précieux que fragiles. De nombreux arbres seront exposés aux insectes ou aux champignons, mais surtout à la sécheresse. Certains n’atteindront donc jamais l’âge adulte. En témoigne l’incertitude sur le sort des 19.000 chênes verts récemment offerts aux écoliers niçois. Dans un jardin, un appartement ou au mont Boron, leur survie n’est pas assurée de la même manière. À une autre échelle, la problématique est la même: reste à savoir quelle part des 280.000 arbres plantés sera encore vivante en 2026.
280.000 arbres en plus entre 2021 et 2026.
Difficile de visualiser l’ampleur du projet. Un bon moyen de contextualiser une telle ambition est de prendre en considération le nombre actuel d’arbres à Nice. Problème: aucune donnée précise n’est disponible.
Le calcul de la mairie induit un chiffre: si, en 2021, il fallait 280.000 arbres pour atteindre, cinq ans plus tard, 350.000 spécimens, le nombre d’arbres à Nice avant cette date s’élèverait à 70.000. Si l’objectif est atteint, le nombre d’arbres aurait donc quintuplé !
Un compteur des plantations présente que 66 675 nouvelles pousses ont été mises en terre au cours des deux dernières années. Soit théoriquement 33.337 par an. Un score qu’il faudra doubler dès cette année. En effet, il reste 213.325 arbres à planter d’ici 2026. Soit en moyenne 71.000 spécimens par an sur trois ans.