La créatrice de mode Fifi Chachnil se lance (à nouveau) dans la chanson

Par Thierry Cadet
Le 20 novembre 2019
4 mins
La créatrice de mode Fifi Chachnil se lance (à nouveau) dans la chanson
Crédit photo : capture d'écran

Fifi CHACHNIL est une créatrice de mode, de lingerie notamment, qui collabore à la création de quelques pièces avec Monoprix, La Redoute, et Etam; elle élabore également une collection d’une dizaine de pièces avec la marque britannique Topshop. Si née à Paris au sein d’une famille de soyeux, Fifi CHACHNIL baigne dès l’enfance dans l’univers de la couture, elle enregistre aussi « Lahr’ Niflet« , un premier disque en égyptien dès 1983, prenant le pseudonyme de CHACHNIL. « J’adorais cette langue, mais je ne la parlais absolument pas, je chante en yaourt égyptien » confie-t-elle plus tard.

Sa carrière est marquée par sa rencontre en 1984 avec les artistes PIERRE ET GILLES, avec qui elle s’associe de nombreuses fois, jusqu’à aujourd’hui d’ailleurs, sur l’élaboration de son dernier album. Entre 1983 et 1996, elle réalise de nombreux costumes de scène ou de clips pour LIO, NIAGARA, Héléna NOGUERRA, Nina HAGEN, Marc ALMOND, Lee PERRY ou encore MARIE FRANCE. En 2010, elle réitère l’expérience de la musique avec l’enregistrement d’un second disque.

En cet automne 2019, c’est sur le ton du badinage dont elle seule a le secret, que Fifi CHACHNIL propose ce nouvel opus « Love » chez Balandras Editions (disponible en vinyle dans les boutiques Fifi CHACHNIL et Harmonia Mundi), porté par le single « Mobylette » (clippé par Charles SERRUYA); une chanson écrite par Pascal MOUNET, sur une musique de Jean-Pierre STORA. Autour d’elle, ses amis ont créé l’harmonie : PIERRE ET GILLES pour la photo de la délicieuse pochette, Philippe KATERINE pour une chanson sur mesure mais aussi pour un duo digne d’une opérette.
 Elle y parle d’amour, mais aussi de Brooklyn, de Soho et de Paris.

Construites sur le mode d’une conversation musicale, ces dix ballades expriment une soif de légèreté, une frivolité charmante, piliers de l’univers de Fifi CHACHNIL.

 Les nuages sont roses, les villes installées dans les campagnes, et les souris se faufilent partout, comme l’humour. « Oui, je sais que j’ai un grain » chante-t-elle. 

Délicate mais facétieuse, la créatrice cantatrice transforme un jour ordinaire en folie du quotidien ou enfourche une mobylette pour filer à la fête foraine. Comme pour nous rappeler que le plaisir est une chose sérieuse.

 Et que l’amour imprègne chaque note de la vie…

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Il y a tout juste un an, Tanya DROUGINSKA, connu de tous grâce à sa participation en 2017 à l’émission de télé-réalité « Secret Story » sur TF1, l’un des mannequins les célèbres et photographiés de ces dernières années, proposait son premier album « Résurrection« , porté par sa reprise de Viktor LAZLO, « Canoë rose » (voir sur ce lien) — dont la version originale date de 1986 (Top 14), écrite et composée par Boris BERGMAN et par Jan WALRAVENS.

Top Model, actrice, chanteuse, cette femme se distingue par son intemporalité. Icône de la mode, Tanya DROUGINSKA rêvait depuis toujours de chanter, dévoilant précédemment les singles « La mariée » offert par Jean-Michel BERRIAT (ou BÉRIAT), du tube de la regrettée Rose LAURENS « Africa » (voir sur ce lien), et sa reprise de Johnny HALLYDAY « Un tableau de Hopper » (voir sur ce lien).

Par Thierry Cadet