Julien LEPERS présente "Le grand show de l'Eurovision" avec Marie MYRIAM, Corinne HERMÈS, Natasha ST-PIER, Amandine BOURGEOIS, Lisa ANGELL...
Un spectacle (et une probable tournée) d’un nouveau genre, présenté par Julien LEPERS, verra le jour le 25 mai au Micropolis de Besançon. Les Spectacles de la Lionne ont en effet eu l’idée de réunir une partie des artistes ayant fait l’histoire de l’Eurovision en représentant notre pays (et quelques pays francophones), au concours créé en 1956. Les succès comme les bides, et même notre dernière lauréate en 1977, la cultissime Marie MYRIAM.
A ses côtés sont annoncés notamment (liste non exhaustive) : Lys ASSIA, la première gagnante du concours en 1956 pour la Suisse avec la chanson « Refrain« , les victorieuses françaises Jacqueline BOYER (en 1960 avec « Tom Pillibi« ) et SÉVERINE (en 1971 avec « Un banc, un arbre, une rue« ), Anne-Marie DAVID (gagnante en 1973 pour le Luxembourg avec « Tu te reconnaîtras« ), Corinne HERMÈS (gagnante en 1983 pour le Luxembourg avec « Si la vie est cadeau« ), Dominique DUSSAULT (qui représentera Monaco en 1970 avec « Marlène« ), ou le fameux ROMUALD – trois fois participants à l’Eurovision, en 1964 (avec « Où sont-elles passées ?« ), en 1969 (avec « Catherine« ) et en 1974 (avec « Celui qui reste et celui qui s’en va« ), respectivement pour Monaco, le Luxembourg, puis à nouveau Monaco.
« Et nous espérons avoir le représentant de la France » annonce Guy PAQUI, l’organisateur de cet événement, à nos confrères de « L’Est Républicain ». Pas sûr après les déclarations de Didier OUVRARD (lui aussi initiateur du « Grand show de l’Eurovision« ), sur sa page Facebook : « Tant d’énergie pour perdre. MADAME MONSIEUR, ça ne ressemble à rien et à tout. Le seul avantage c’est qu’ils pourront changer de nom facilement. Vous comprenez quelque chose au texte ?« . « Le 25 mai, nous aurons la chance d’avoir parmi nous Lys ASSIA. Elle a aujourd’hui 93 ans. Et elle fut la première gagnante suisse. C’était en 1956 » poursuit pour autant Guy PAQUI.
Quelques représentants français, pas toujours mémorables, allant de Martine CLÉMENCEAU (15ème en 1973 avec « Sans toi« ) à Lisa ANGELL (25ème en 2015 avec « N’oubliez pas« ), en passant par Nicole RIEU (4ème en 1975 avec « Et bonjour à toi l’artiste« ), Joël PRÉVOST (3ème en 1978 avec « Il y aura toujours des violons« ), Annick THOUMAZEAU (8ème en 1984 avec « Autant d’amoureux que d’étoiles« ), Nathalie PÂQUE (8ème en 1989 avec « J’ai volé la vie« ), FANNY (7ème en 1997 avec « Sentiments songes« ), NAYAH (19ème en 1999 avec « Je veux donner ma voix« ), Natasha ST-PIER (4ème en 2000 avec « Je n’ai que mon âme« ), Virginie POUCHAIN (22ème en 2006 avec « Il était temps« ), Jessy MATADOR (12ème en 2010 avec « Allez ola olé« ) ou encore Amandine BOURGEOIS (23ème en 2013 avec « L’enfer et moi« ).
Notons aussi la présence de la troupe de sosies ABBA FOREVER, et de Jean-Paul CARA le compositeur de la dernière chanson à nous avoir permis de remporter le Grand Prix, « L’enfant et l’oiseau » en 1977, interprétée par Marie MYRIAM. Notons qu’au-delà de cette chanson dont Joe GRACY avait posé ses mots sur la musique de Jean-Paul CARA : « 1, 2, 3 » pour Catherine FERRY en 1976, « Papa pingouin » pour SOPHIE & MAGALY en 1980 (n°1 en 2006 par PIGLOO) ou « Humanahum » pour le tahitien Jean GABILOU en 1981, sont aussi nés de la guitare de l’artiste.
Par ailleurs, on s’étonne de la présence d’Axel HIRSOUX, seulement 14ème sur 16 demi-finalistes en 2014, un chanteur par conséquent jamais finaliste du concours. L’année suivante il fera là encore, étonnement, partie du jury du Melodifestivalen avec Bruno BERBERES et… Conchita WURST.
LE SAVIEZ-VOUS ?
C’est la chanson « Mercy » du duo MADAME MONSIEUR (Emilie SATT et Jean-Karl LUCAS unis à la scène comme à la ville), avec sa bonne mélodie et son texte fort de son et de sens, évoquant l’histoire vraie d’une enfant née sur un bateau humanitaire en 2017 en mer Méditerranée, qui nous représentera au printemps. Le 12 mai prochain, à Lisbonne, MADAME MONSIEUR tentera de faire mieux que la 12ème place d’ALMA l’an dernier.
Par Thierry Cadet