Jean-Patrick CAPDEVIELLE propose un nouveau live
Il y a deux ans, Jean-Patrick CAPDEVIELLE proposait à ses fans de l'aider à financer son nouvel album (voir sur ce lien), le digne successeur d'"Hérétique 13" paru en 2007. Depuis, devant la générosité de son public, le disque a été réalisé, et est à présent disponible (voir sur son site officiel). "Bienvenue au paradis" est un album plus efficace mélodiquement parlant que l'opus précédent ; ce que lui faisait remarquer le journaliste Bastien KOSSEK lors d'une interview pour Hors Format. "Vous savez, je n’ai rien contre le fait de faire des chansons efficaces (rires). J’ai un agent qui va entrer en contact avec les médias. J’ai la chance d’avoir des personnes qui m’aiment bien à des échelons stratégiques dans certaines radios m’a-t-on dit… Il parait que le président d’une des plus importantes radios nationales écoute souvent mes chansons dans sa voiture (sourire). Mais les radios font toujours des tests pour rassurer leurs annonceurs ; et même si ces tests se révèlent très positifs pour moi quand ils passent mes anciens titres, on peut se demander si c’est simplement un effet de nostalgie, ou si ça fonctionnerait aussi sur des nouveautés ?".
En ce printemps 2017, c'est le disque live témoin de sa dernière tournée "Capdevielle & friends – Live in Paradise" qui est à présent disponible. Le chanteur a par ailleurs convié ses fans sur scène, à venir chanter avec lui.
Jean-Patrick CAPDEVIELLE l'homme d'un seul tube "Quand t'es dans le désert", malgré une quinzaine d'albums à son actif, et quelques autres succès à l'époque qui ne seront pas restés dans les mémoires collectives (de "C'est dur d'être un héros" à "Oh, Chiquita"), aura passé sa carrière à fuir toute efficience, de peur de passer pour un chanteur de variété. "J’ai un instinct très sûr pour rejeter, parmi les chansons de mes albums, celles qui sont les plus "faciles". Au début de ma carrière, avant de partir à Londres enregistrer mon premier album, je me suis aperçu que l’une des chansons que j’avais composées avait une mélodie très proche de "Je l’aime à mourir" de CABREL. Ça m’a beaucoup dérangé, et comme je n’avais que neuf chansons, j’ai donc décidé de la remplacer. J’ai composé ce qui deviendra "Quand t’es dans le désert" à toute allure… Il y a trois ou quatre accords, ça m’a pris cinq minutes. Pour ce qui est des paroles, je les ai écrites dans l’avion". Une fois en studio, Jean-Patrick CAPDEVIELLE ne voulait plus qu'elle soit sur le disque, et encore moins qu'elle soit un single. "Elle s’est imposée malgré moi. Pendant deux ou trois albums, ça s’est passé ainsi : on choisissait le single pour moi et j’avais des hits. Un jour, j’ai enfin décidé d’imposer mes choix… et je n’ai plus fait de hit".
Thierry Cadet