Hélène Ségara : "Aux Enfoirés, il y a ceux qui venaient que pour les captations"
Invitée le week-end dernier sur RTL, Hélène SÉGARA a fait de drôles de révélations concernant son absence de la troupe des ENFOIRÉS depuis 2015. Elle qui avait pourtant participé à pas moins de 17 éditions depuis 1999. « 17 ans c’est beaucoup. 17 ans à faire une semaine complète, à travailler beaucoup. A répéter, à même apprendre les chansons de ceux qui venaient que pour les captations. A avoir l’humilité d’accepter les chansons qu’on voulait me donner et celles que les autres exigeaient d’avoir. A avoir l’humilité d’accepter le costume le plus ridicule » confie-t-elle au micro de JADE et d’Eric DUSSART.
LES ENFOIRÉS seront en concert du 24 au 28 janvier prochain, à la Métropole Arena de Bordeaux, pour six nouveaux concerts au profit des Restos du Coeur. Sans Hélène SÉGARA ? « Je ne sais pas. Je sais qu’il y a un anniversaire… En plus, il faut dire la vérité, Jean-Jacques GOLDMAN est parti. C’est lui qui arrivait à canaliser les ego. Qu’en est-il des ego une fois que cet homme n’est plus là ? J’ai aimé passionnément cette aventure. J’ai aimé rire avec plein de copains, copines à moi. Je n’y allais pas pour l’égo, je n’y allais pas pour faire ma promo. C’était intense. Et puis, un jour, je me suis dit que je ne savais pas si je retrouvais encore l’esprit de COLUCHE. J’ai beaucoup donné pour l’association. Je trouve que dans ce métier parfois les gens qui ont de l’élégance et qui ne se mettent pas en permanence en avant ne sont pas forcément les mieux servis« .
LE SAVIEZ-VOUS ?
Michael JONES, lui, prend la défense de la troupe à l’occasion du festival Au Chaudron Magique situé à Colempce, au cœur des Gorges de la Loire. « Ceux qui font les Restos n’ont pas besoin de pub. Tout simplement parce qu’ils sont sélectionnés sur la notoriété. Le ticket d’entrée, c’est un million d’albums. Il y a de nouveaux modes d’introduction : par exemple les likes sur Facebook ou YouTube, ou il faut qu’ils soient dans une émission de télé ou des séries très populaires. Personne n’est venu qui ne soit déjà très populaire. Ils sont tous bénévoles. Ils sont sincères. Franchement on n’a pas de mérite. Contrairement aux bénévoles qui sont là au taf tous les jours. Là, c’est vraiment du coeur » confie-t-il à nos confrères du « Progrès ».
Par Thierry Cadet