Guy Béart : un album hommage avec Catherine Ringer, Akhenaton, Raphaël, Angélique Kidjo, Vianney, Brigitte, Hoshi...
Quatre ans après la disparition de Guy BÉART, survenue le 16 septembre 2015, la douleur de sa fille Emmanuelle BÉART ne l’a pas quittée. Soucieuse de faire vivre l’héritage de son père, l’actrice a décidé de lui rendre hommage : elle prépare notamment un album de reprises de ses chansons par des artistes de la scène française. « Quand on parle d’héritage, on se dit : « Que dois-je faire ? ». Retrouver Guy BÉART chanté par d’autres âmes est une forme de renaissance » explique-t-elle à « Madame Figaro ».
Le disque reviendra sur les plus grandes chansons de l’interprète de « L’eau vive« , grâce aux talents de Catherine RINGER, AKHENATON, RAPHAËL, Angélique KIDJO, VIANNEY, BRIGITTE ou HOSHI. « J’ignorais qu’il les avait inspirés. Personne ne m’a dit non. On finalise un album de reprises par des artistes de ses grandes chansons, qui sortira mi-novembre chez Polydor/Universal. Vingt titres comme « Les couleurs du temps » par Angélique KIDJO, « Allo… tu m’entends ? » par BRIGITTE, « Poste restante » par RAPHAËL, « Les souliers » par Catherine RINGER… Chacun s’est approprié la chanson. AKHENATON rappe, on a l’impression que HOSHI a écrit « Fille d’aujourd’hui« , et j’ai eu les larmes aux yeux en écoutant la version de VIANNEY de « Il n’y a plus d’après« « .
Par ailleurs, un documentaire sur la vie du chanteur est également en préparation, avec la complicité du mari d’Emmanuelle BÉART, le réalisateur et scénariste Frédéric CHAUDIER.
Guy BÉART, de son vrai patronyme Guy BÉHART-HASSON (orthographié à l’origine BÉHAR-HASSAN), est né au Caire, en Égypte, le 16 juillet 1930. C’est au début des années 50, en 1954 précisément, que Guy BÉART se lance dans la chanson au sein des cabarets parisiens de la Rive gauche, La Colombe de Michel VALETTE ou Les Trois Baudets de Jacques CANETTI. Ce dernier le signera par ailleurs sur son label Philips, en 1957. Guy BÉART y chante « Bal chez Temporel« , dont les paroles sont de l’écrivain André HARDELLET. Ce premier succès lui apportera, dès 1958, le Grand Prix du disque de l’Académie Charles CROS. Guy BÉART sera suivi de nombreux autres, comme « L’eau vive« , mais aussi « Qu’on est bien« , « Les grands principes« , « Le grand chambardement » ou « La vérité« .
Par Thierry Cadet