Georgette LEMAIRE sauvée par Claude LEMESLE
@X DR
Récemment, Georgette LEMAIRE affolait la presse et le Web, menacée d’expulsion. « Ici Paris » révélait que l’interprète de « À faire l’amour sans amour » était sous la menace d’une expulsion, le 4 novembre prochain, du modeste appartement de Créteil qu’elle occupe depuis vingt-trois ans. Georgette LEMAIRE vit sous le seuil de pauvreté, avec 500 euros de retraite mensuels, elle n’a en effet pas pu payer son loyer de 700 euros depuis plus d’un an, malgré sa récente participation à la tournée « Âge tendre et tête de bois« . Si on me met dehors, je ne sais pas où j’irai… Aujourd’hui sous antidépresseurs, j’ai failli mourir déclare-t-elle.
La chanteuse de 69 ans aurait visiblement trouvé de l’aide auprès de l’Adami (Administration des droits des artistes et musiciens interprètes). Elle dépend de cet organisme, c’est pourquoi, j’ai alerté mon ami Philippe OGOUZ, Président de l’Adami. En ces temps difficiles, la solidarité joue entre les artistes. J’espère que cette pauvre Georgette va s’en sortir espère Claude LEMESLE, Président de la Sacem.
En 2010 pourtant, Georgette LEMAIRE tente un come-back avec l’album « Inoubliable », un disque porté par le single « Fils de rien » et signé sur le label de son fils, chanteur lui aussi, Balablan Music (son autre fils SKALP est producteur électro notamment pour MAGIC SYSTEM ou David GUETTA). J’ai vécu expulsion sur expulsion. Et si je suis encore là, et même si ce nouvel album existe, c’est grâce à deux ou trois amis qui m’ont aidée à tenir toute ma vie confiait-elle alors à Jean-Pierre Pasqualini, au sein du magazine « Platine ».
Georgette LEMAIRE est révélée en 1965, alors qu’elle est chanteuse aux Puces de Saint-Ouen, et décroche un contrat chez Philips grâce au télé-crochet de Raymond Marcillac, « Le jeu de la chance » – la « Nouvelle Star » de l’époque. Pendant cinq semaines, la chanteuse est plébiscitée par les téléspectateurs qui la voit comme la relève d’Édith PIAF. Suivront les succès « À faire l’amour sans amour », « Le cœur désaccordé », « Et si c’était vrai », « Je ne sais pas », « Éblouis par notre amour » ou « Superstar un soir »… Elle est faite Chevalier des Arts et Lettres en 1986 par Jack LANG. Steven SPIELBERG choisira l’une de ses chansons pour la B.O de son film « Munich », en 2005.
Thierry Cadet