Florent PAGNY dévoile le clip "La beauté du doute"
A 56 ans, Florent PAGNY dévoile ce vendredi son nouvel album "Le présent d'abord", un disque écrit et composé par de jeunes auteurs/compositeurs en vogue, de SLIMANE à NAZIM HITCH (AMIR, Kendji GIRAC, Claudio CAPÉO, ALMA), en passant par MAÎTRE GIMS ou même par Antoine ESSERTIER (réalisateur du premier album de VIANNEY), sans oublier le fidèle Lionel FLORENCE pour quelques textes. Si "Le présent d'abord" (composé par MAÎTRE GIMS) n'aura pas autant marqué les esprits que "Les murs porteurs" (offert par CALOGERO et Christophe CIRILLO il y a quatre ans), Florent PAGNY ne baisse pas les bras et dévoile aujourd'hui, jour de la sortie de l'opus, le clip de "La beauté du doute".
A l'inverse de la chanson minimaliste, Florent PAGNY (fan de Luis MARIANO dans son enfance) incarne le chanteur "à voix", et montre par l'adhésion qu'il suscite combien le public populaire reste friand de ce genre. S'il a commencé à se produire dès l'âge de treize ans sur les podiums, c'est par des petits rôles au cinéma qu'il débute vraiment. En 1988, il attaque par un titre fort sur le thème de la drogue ("N'importe quoi") : résultat, 1 million de 45 tours vendus. Après une reprise du célèbre "Comme d'habitude" de Claude FRANÇOIS (voir sur ce lien), il sort un premier album en 1990, intitulé "Merci".
Il vit alors une aventure sentimentale avec Vanessa PARADIS et n'épargne pas les journalistes ("Presse qui roule"), qui d'ailleurs le lui rendent bien et ne vont pas l'aider dans les deux-trois années moroses qu'il va subir après la rupture avec la jeune femme. Son sauveur s'appellera Jean-Jacques GOLDMAN, auteur de titres efficaces : "Est-ce que tu me suis ?", et bien sûr "Si tu veux m'essayer" – emprunté à Emilie BONNET, dans l'album de 1994. Dès lors, la machine à remonter les tubes est lancée.
Thierry Cadet