Enrico MACIAS : "MIOSSEC a écrit pour moi"
En 2012, Enrico MACIAS publiait son album de duos "Venez tous mes amis !" (avec notamment la présence de Mickael MIRO, Carla BRUNI, KHALED, Dany BRILLANT, CALI…), Enrico MACIAS s'était par ailleurs produit à cette occasion, sur la scène de l'Olympia, en janvier 2013, avec une partie de ses duettistes. Deux ans après, il remet le couvert, à 76 ans, ce mardi soir et demain, mercredi, toujours boulevard des Capucines, à Paris.
Enrico MACIAS dévoile son premier disque en 1962, "Ma maison, ma maison" chez Pathé. Puis, il enchaîne très vite les succès, durant les 60's et les 70's : de "Adieu mon pays", à "Enfants de tous pays", "Les filles de mon pays" ou encore "Les gens du nord", "Paris tu m'as pris dans tes bras", "La musique et moi", "L’oriental"… Au début des années 80, le 45 tours "Le mendiant de l'amour" est un énorme tube, suivi par "La France de mon enfance", et deux ans plus tard – en 1983, par "Deux ailes et trois plumes", en duo avec la petite ASTRID. Par ailleurs, Enrico MACIAS prévoyait d’accompagner l'ex-président SARKOZY, lors d’un voyage officiel en Algérie en décembre 2007, mais a dû y renoncer suite à l’opposition des autorités algériennes et particulièrement du Premier ministre Abdelaziz BELKADHEM et du ministre des Anciens Combattants Cherif ABBAS. Il n'est pas autorisé à retourner en Algérie depuis 1961. Je n'aime pas toutes les idées de SARKOZY, mais j'aime l'homme. Je crois qu'il va sauver la France. J'ai confiance en lui, car dans l'adversité il est encore meilleur. C'est un compétiteur, un guerrier. J'espérais des chansons de son épouse, Carla BRUNI, pour mon prochain album mais je pense qu'elle n'aura pas le temps. En revanche, MIOSSEC a écrit pour moi.
L'antisémitisme, il faut le combattre, pas le fuir. J'en ai été victime à mes débuts. Aujourd'hui, on ne m'insulte plus, mais parfois je me retrouve dans des situations délicates. Il y a peu, un jeune maghrébin m'a interpellé dans la rue en me disant : "Salut Enrico", et en ajoutant "Vive la Palestine". Je lui ai dit : "Je suis d'accord, vive la Palestine. Moi aussi je peux le crier. Mais je veux que tu cries aussi vive Israël". Et tous les deux on a crié "Vive Israël, vive la Palestine !" poursuit Enrico MACIAS à nos confrères du "Parisien".
Thierry Cadet