Eddy MITCHELL : "Bernard MABILLE, je lui ai mis une tarte dans la gueule !"
C'est à l'occasion de la parution de son nouvel album "Big band", déjà porté par deux singles "Il faut vivre vite" et "Quelque chose a changer" (voir sur ce lien), qu'Eddy MITCHELL est revenu sur la genèse de son disque, mais aussi sur sa carrière en général pour le magazine "Platine". Les critiques, la scène ("Concerts oui, tournées non"), son rêve américain ("Pour moi ce sont des allemands ! Avec leur discipline qui m'insupporte !"), l'adaptation avortée de "Unforgettable" qu'il voulait reprendre (une chanson de Nat KING COLE popularisée une second fois dans les années 90 grâce à sa fille, la défunte Natalie COLE), les réseaux sociaux ("Facebook c'est un truc ridicule, Twitter je ne sais même pas comment ça marche, et ça ne m'intéresse pas") et même Gloria LASSO et la troupe des ENFOIRÉS, tout y passe !
Jusqu'à son altercation avec l'humoriste Bernard MABILLE. "Des piques de la part de journalistes, il y en a eu un. Un que je n'aime pas du tout, d'ailleurs, qui faisait le compte-rendu d'un spectacle que je donnais… et c'était évident qu'il n'y était pas allé ! Il était de mauvaise foi. Je parle de monsieur MABILLE, ce soi-disant grand comique qui ne fait rire que lui… Et encore ! Il travaillait pour "L'Aurore" ou un titre comme ça. Il racontait : "Eddy MITCHELL a grossi, a un costume blanc", alors que j'avais grossi, certes, mais je n'étais pas en costume blanc… Donc, il n'était pas venu. Il ne m'aimait pas, et puis voilà ! Lui, je lui ai mis une tarte dans la gueule ! On savait où le trouver, parce qu'il travaillait pour Thierry LE LURON. A Europe 1, un jour j'ai entendu MABILLE : Hop, poum (rires) !" souligne-t-il.
En 1956, Claude MOINE (alias Eddy MITCHELL) monte sa première formation de rock, et à seulement 14 ans, il est déjà sur scène. En 1961, c’est avec LES CHAUSSETTES NOIRES, son premier véritable groupe, qu’il rencontre le succès en pleine période yéyé. Il croisera alors notamment au Golf-Drouot (actuellement compilé) la route des débuts de Johnny HALLYDAY ou de CHRISTOPHE – qui dévoile son premier 45 tours "Reviens Sophie". "CHRISTOPHE c'est un ami. C'est un personnage, pas un yéyé. C'est un "pur plomb" ! On n'arrête pas de se voir, d'ailleurs. "Taratata" reprend, et on a prévu de faire un duo ensemble, "Couleur menthe à l'eau". "Taratata", c'est sympathique. Ça ne va pas être regardé – comme d'habitude -, mais enfin on s'en fout (rires) ! Surtout que même s'il y a peu de téléspectateurs, ce sont des fans qui regardent, des gens qui aiment le live, qui vont voir des concerts. Donc c'est plus intéressant de s'adresser à eux. Quand vous faîtes une salle, il vaut mieux avoir 800 cinglés qui vous adorent, que faire un Palais des Sports avec 3 200 spectateurs dont 2 500 curieux… Enfin, le Palais des Sports, ce n'est pas le bon exemple pour moi cette année (rires) !".
Eddy MITCHELL s'y produira en effet, à partir du 15 mars prochain (voir sur ce lien).
Thierry Cadet