Claude François : une messe pour les 40 ans de sa disparition

Par damien_louvetys
Le 28 février 2018
4 mins
Claude François : une messe pour les 40 ans de sa disparition
Crédit photo : Marlyse Press Photo

Le 11 mars, les fans de Claude FRANÇOIS célébreront les 40 années de sa disparition. Ses deux fils Marc FRANÇOIS et Claude FRANÇOIS Jr ont décidé d’organiser une commémoration ouverte au grand public. Selon nos confrères du « Figaro », la date du samedi 10 mars prochain a été avancée, une messe sera célébrée au sein de l’église Notre-Dame d’Auteuil, à Paris, à 15h00. Un lieu symbolique puisque c’est ici que s’étaient organisées les obsèques de Claude FRANÇOIS le 15 mars 1978. La famille de l’artiste ainsi que des anciennes CLODETTES feront le déplacement pour l’occasion. D’autres événements sont par ailleurs prévus au Moulin de Danne­mois où a résidé Claude FRANÇOIS durant plusieurs années.

On a parlé d’électrocution due à un vibromasseur ou à un séchoir électrique. On a évoqué une crise cardiaque lors d’une partie fine ou lors d’une relation avec un travesti au bois de Boulogne, un complot aussi, et une disparition volontaire à l’autre bout du monde. On a spéculé sur une overdose ou un suicide. Mais Claude FRANÇOIS est mort il y a 40 ans en redressant une applique électrique murale dans sa salle de bains (il est alors la quatrième personnalité à mourir dans sa salle de bains après Maria CALLAS, Martine CAROL et Maria MONTEZ). Il avait… 39 ans. C’était un samedi après-midi, à la veille des élections législatives. L’émotion est immense, à la mesure de la popularité de l’auteur de « Comme d’habitude« . Plusieurs dizaines de fans, souvent de très jeunes filles, se rassemblent devant son immeuble à Paris, 46 boulevard Exelmans (XVIème), où camperont deux jours durant quelque 200 personnes.

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Depuis plusieurs semaines, l’applique de la salle de bain de Claude FRANÇOIS avait tendance à pencher. Tous les jours, il la redressait et les fils électriques en soie avaient fini par se dénuder. Lorsqu’à 14h30, il prend son bain, il cherche une fois de plus à la remettre d’équerre, mais les fils se touchent. Résultat : son corps fait masse et l’ampérage le traverse jusqu’aux extrémités. Les enquêteurs de la police judiciaire qui ont examiné la salle de bains ont posé un scellé à l’emplacement de l’applique (référencé « Procès verbal n°1164 du 11.03.1978 » ) qui s’est arrachée quand la compagne du chanteur l’a extrait de la baignoire pour tenter de le sauver. Celle-ci ne doit la vie qu’aux sabots suédois à épaisse semelle de bois qu’elle portait à ce moment-là.

Le Major JACQUINOT, qui était alors sergent, est formel : à son arrivée, le corps de Claude FRANÇOIS était allongé, sans connaissance, entre la salle de bains et la chambre, il avait encore les cheveux mouillés et son index ainsi que son majeur portaient des traces de brûlure, suite au contact avec l’applique, tombée par terre. On murmure également que le lundi précédent la mort du chanteur un électricien était venu réparer l’applique, vers 10h00 du matin. Mais pour accéder à la salle de bains, il fallait passer par sa chambre, or il dormait. L’assistante qui l’accompagnait n’avait pas osé le réveiller car il avait expressément demandé à ne pas être réveillé avant 13h00… On connaît la suite.

Par Damien Louvetys