Claire BALAVOINE : "BERGER et GALL ? Je préfère m’abstenir là-dessus"
C’est lors de l’émission « Je m’présente, je m’appelle Daniel » diffusée sur France 3 afin de célébrer les trente ans de la disparition de Daniel BALAVOINE, que sa sœur Claire est revenue sur les amitiés de son frère au sein du show-business. « Ses amis chanteurs Michel BERGER et France GALL, je préfère m’abstenir là-dessus« . La question posée par le journaliste coince. Si Claire BALAVOINE admet volontiers leurs rapports amicaux : « Une complicité artistique extraordinaire« , elle remet en cause l’attitude des interprètes de « Laissez passer les rêves » après la disparition de son frère. « Sur le plan humain, disons qu’il y a des artistes qui ne sont pas les mêmes sur scène et dans la vie. J’ai préféré tourner la page, ça a été très douloureux » confie-t-elle.
Le dernier album de Daniel BALAVOINE, « Sauver l’amour« , porté par « L’Aziza » (n°1 au Top 50 quelques semaines après sa disparition) s’écoulera à 1 200 000 exemplaires et recevra en 1986 un honneur posthume : la Victoire de la Musique de l' »Album de l’année ». Daniel BALAVOINE s’en ira à l’aube de ses 34 ans, et n’assistera jamais à la naissance de sa fille Joana (se lançant à son tour dans la musique), qui verra le jour le 1er juin 1986. « C’est maman qui m’a appelée pour me l’apprendre. Il allait être 10 heures du matin, j’écoutais de la musique chez moi. J’ai immédiatement allumé ma radio sur Europe 1. Je n’arrivais pas à y croire, le journaliste était en larmes en annonçant sa mort. J’ai immédiatement rejoint maman qui hurlait de douleur quand je l’ai retrouvée. Elle voulait que je lui trouve du bois et une hache. Elle voulait fendre des bûches comme pendant la Seconde Guerre mondiale quand elle apprenait une mauvaise nouvelle. Elle voulait évacuer sa douleur. Puis on a accepté l’impensable : c’était son heure, Daniel devait partir ainsi. On ne s’est jamais dit si seulement si… » confie la sœur du chanteur, Claire, au sein du livre « Daniel Balavoine« , toujours disponible (voir sur ce lien).
Thierry Cadet