AZNAVOUR, MITCHELL, HALLYDAY, BADI : découvrez les "jeunes créateurs" les plus aidés en 2015
Parmi les projets les plus aidés en 2015 par la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques), grâce à un fonds d’aide que l’ancienne ministre de la Culture Catherine TASCA définissait comme destiné à « aider les jeunes créateurs qui ne sont pas encore connus » : Charles AZNAVOUR, Eddy MITCHELL, Johnny HALLYDAY ou Chimène BADI… Le dernier album de la chanteuse « Au-delà des maux » est celui qui a reçu l’aide la plus importante de la part de la SCPP, avec 184 912 euros. Une belle enveloppe, fruit d’une aide à la création artistique, alors que la chanteuse est signée en major chez Polydor, avec les fonds et la force de frappe nécessaire au développement de sa carrière – contrairement à la majorité des acteurs du milieu, et notamment les labels indépendants. Mais voilà, la SCPP, par un mécanisme appelé droit de tirage, réserve la majorité de ces aides aux artistes confirmés signés chez Universal (3 millions d’euros), chez Sony (1,5 millions d’euros) et chez Warner (1,4 millions d’euros). Trois sociétés qui siègent également au conseil d’administration de la SCPP et qui ont participé à la mise en place d’un système dont elles profitent largement.
1 – Chimène BADI – « Au-delà des maux » (Universal) – 184 912 euros
2 – Charles AZNAVOUR – « Encores » (Universal) – 166 470 euros
3 – « La légende du Roi Arthur » (Warner) – 151 090 euros
4 – Eddy MITCHELL – « Quelque chose a changé » (Universal) – 128 960 euros
5 – « Sur la route des ENFOIRES » (Les Restaurants du Cœur) – 127 780 euros
6 – Johnny HALLYDAY – « De l’amour » (Warner) – 115 932 euros
7 – ZAZIE – « Encore heureux » (Universal) – 104 004 euros
8 – CHRISTOPHE. – « Les vestiges du chaos » (Universal) – 101 028 euros
9 – « Tribute to Alain SOUCHON » (Universal) – 83 200 euros
10 – LES INNOCENTS – « Mandarine » (Sony) – 82 732 euros
Charles AZNAVOUR, Eddy MITCHELL, Johnny HALLYDAY et CHRISTOPHE figurent donc parmi les artistes qui ont le plus bénéficié d’un fonds qui, pour l’ancienne ministre de la Culture Catherine TASCA, permettait « d’aider les jeunes créateurs qui ne sont pas encore connus » ou de favoriser « la promotion de musique ou d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles plus difficiles ou intéressant un moins grand public« . Bravo.