Après avoir évoqué James Bond, Iggy Pop dévoile un nouveau clip
Le dix-huitième album d’Iggy POP « Free« , sorti en septembre dernier (et classé 7ème des ventes sur sa première semaine d’exploitation avec 3 100 passages en caisse), a déjà dévoilé l’entêtant « James Bond« , avec sa ligne de basse slappée en introduction. Une production économe, avant que la trompette endiablée de l’américain Leron THOMAS ne vienne parachever l’affaire. L’œuvre de dix titres est singulière, sombre et contemplative. A présent s’ajoute un second extrait, clippé lui aussi, « Loves Missing« . L’interprète du tube « In The Death Car » investira par ailleurs la Gaîté Lyrique de Paris le 12 octobre prochain, pour un concert très privé organisé par Arte et par France Inter, dans le cadre de la nouvelle édition du Arte Concert Festival.
Après la deuxième séparation des STOOGES en 1973, suite au démentiel mais invendable « Raw Power« , Iggy POP est pris sous l’aile protectrice de David BOWIE. C’est BOWIE qui rend visite à Iggy en institution psychiatrique en 1975, après des sessions avortées avec le guitariste James WILLIAMSON. BOWIE et Iggy déménagent à Berlin en 1976. Iggy publie alors deux premiers albums remarquables en solo, « The Idiot » et « Lust For Life« , produits par… BOWIE. En pleine période new wave, ces disques sont un succès, grâce notamment à « China Girl« , que BOWIE chantera lui-même plus tard. Les albums « Soldier« , « Party » et « Zombie Birdhouse » sont des échecs patents du début des années 80. Iggy retrouve BOWIE en 1986 pour « Blah, Blah, Blah« , succès commercial et artistique.
Iggy joue par ailleurs en 1990, dans « Cry Baby » de John Waters aux côtés de Johnny DEPP ainsi que dans « Dead Man » de JARMUSCH obtenant en 1993 son dernier tube mondial, « In The Death Car » (Top 2 en France). Iggy POP est le grand-père véritable du punk, une icône à part dans l’histoire du rock américain, toujours capable des concerts les plus incendiaires.
Par Thierry Cadet