Arnaud Askoy fait revivre Jacques Brel
Arnaud Askoy nous a fait une promesse. Celle de retrouver Jacques Brel sur scène. Après une heure et demie de spectacle et sous les acclamations du public, la promesse est tenue ! La magie a opéré, Bel était là, aux côtés d’Arnaud Askoy, hier soir au théâtre Sébastopol de Lille.
De flic à chanteur
Il n’est pas imitateur et ne s’identifie pas réellement comme son sosie. Non, Arnaud Askoy est avant tout un artiste souhaitant rendre hommage à l’immense Jacques Brel le temps d’un spectacle.
Après une carrière dans la police judiciaire et comme détective privé, Arnaud Bassecourt de son véritable nom, découvrit Brel un jour de « planque » dans sa voiture. Le coup de foudre fut immédiat… Comme une évidence pour celui qui ressemble depuis ses 15 ans à l’interprète des Marquises, Arnaud Bassecourt décide de chanter son répertoire.
Ainsi, il débute dans le métro parisien et surprend les touristes par son incroyable ressemblance physique et vocale. Il prend alors le pseudonyme d’Arnaud Askoy, en hommage au voilier de Jacques Brel. Très vite repéré, il poursuit ses représentations en remplacement chez Michou, le célèbre cabaret montmartrois.
Puis viendra le début d’une folle aventure, celle d’interpréter Jacques Brel en spectacle. Après un premier tour de chant, Arnaud Askoy se lance dans une tournée : La promesse Brel.
Un hommage bluffant
Le spectacle débute par quelques informations radiophoniques. Le journal diffuse les actualités de l’époque et quelques références au paysage audiovisuel français des années 60. La voix de Léon Zitrone raisonne dans le théâtre Sébastopol et laisse place au fameux « À vous les studios, à vous Cognacq-Jay ». Puis, c’est le silence pendant quelques instants. Un silence de rigueur rompu par la véritable voix de Jacques Brel » Le talent, ça n’existe pas. Le talent, c’est d’avoir envie de faire quelque chose. »
Après cette introduction nous faisant voyager dans le temps, la salle attend en silence Arnaud Askoy. Sur la mélodie des Marquises, l’artiste fait son entrée en scène. Il avance lentement, presque sur la pointe des pieds comme par pudeur. Le tour de chant commence.
Au bout de deux chansons, l’illusion est parfaite. On ne sait plus réellement qui nous sommes en train d’écouter ou d’admirer… On le sait, ce n’est pas Jacques Brel. Mais ça n’est pas un imitateur non plus… La gestuelle est millimétrée, les expressions identiques et la voix d’une étonnante ressemblance. Bref, la magie opère !
Ainsi, les titres s’enchainent. Arnaud Askoy interprète les grands classiques de Jacques Brel d’Amsterdam à Ne me quitte pas en passant par Vesoul. Jusqu’aux rappels, le tour de chant s’achève sous un tonnerre d’applaudissements. Arnaud Askoy a tenu sa promesse ! Celle de faire revivre Jacques Brel 45 ans après sa disparition.
Une chose est certaine. Dans le halo du projecteur, Arnaud n’était pas seul. Il était avec lui…
Rendez-vous le 8 octobre à l’Olympia !
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