Tu t'laisses aller - connaissez la version d'Annie Cordy ?
Quand le temps passe, les couples se délitent progressivement. La négligence de l’autre conduit bien souvent à des situations quotidiennes bien éloignées du temps des premiers amours. C’est exactement ce qu’a chanté Charles Aznavour dans Tu t’laisses aller sortie en 1960. Le chanteur mettait en scène le désamour pour sa femme après 5 ans de mariage… Mais connaissez-vous la version féminine d’Annie Cordy ?
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Nous sommes en 1975 quand Annie Cordy interprète cette version parodique de la célèbre chanson de Charles Aznavour. Sur un texte de Jacques Desrosiers, la chanteuse nous offre sa version féminine devant un Olympia hilare. En effet, cette dernière brosse le portrait d’un mari peu intentionné sur lui-même et pour son épouse.
Dans un jeu miroir, Ninie la Chance décrit le comportement de son mari qui « boit comme un trou » et qui est parfumé au Saint-Émilion… L’alcool coule à flot dans cette relation au bord du naufrage. Leurs échanges se résument simplement à des bougonnements et des chamailleries.
J’en ai assez d’me sentir seule
Près d’un mari qui fait la gueule
Qui râle pour ci, grogne pour ça
Qui a mal au crâne ou bien au foie
J’en ai assez, tu l’sais maintenant
De plus, au fil des ans, le corps a également changé et a progressivement adopté les marques de la négligence. Plus de sport, plus d’exercice… plus d’attirance. Ce passage est intéressant car il répond au couplet de Charles Aznavour sur les bigoudis et les bas tombants…
Pourtant et malgré un texte d’apparence difficile et cruel, la chanson se termine comme la version originale. En effet, la pauvre femme oubliée est toujours éprise de sentiments pour cet homme qu’elle ne reconnaît plus. Dans la souffrance d’un couple qui se perd, Annie Cordy chante :
Moi je t’aime avec tes faiblesses
Toi l’homme enfant de mes tendresses
Et me raconter ses malheurs
Et parfois si t’es déprimé
J’aimerais que tout contre mon coeur
Tu t’laisses aller, tu t’laisses aller
Ainsi, on remarque bien toute la tendresse d’un couple qui s’est bien souvent oublié au cours des cinq dernières années. Dans les deux versions, les amants d’antan espèrent que la situation va s’arranger et qu’ils retrouveront la tendresse des jours heureux.
Et vous, quelle est votre version favorite ? Celle de Charles Aznavour ou celle d’Annie Cordy ?
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