Tréma - Un label aux mesures de Michel Sardou
Dans l’histoire des maisons de disques, certaines ont un lien particulier avec leurs artistes. C’est le cas de Michel Sardou et le label Tréma. Vous vous souvenez ? Les points jaune et orange ? Aujourd’hui on vous rafraîchi la mémoire avec l’histoire de ce label de légende.
Tréma une locomotive du succès
Au début de sa carrière, Michel Sardou ne connait pas réellement le succès. Malgré les Bals Populaires, le Rire du Sergent ou encore son sulfureux titre les Ricains le chanteur peine à conquérir le public. En 1969, Eddie Barclay décide de résilier son contrat, estimant qu’il n’est pas fait pour « le métier ».
Le 27 juin de la même année, Michel Sardou signe chez Tréma un jeune label fondé par Jacques Revaux et Régis Talar. Revaux est le compositeur de Comme d’habitude, mondialement connue sous le titre My Way et Talar est l’ancien directeur d’édition de chez Barclay. La légende veut que Tréma soit l’abréviation de Talar Revaux Editions Musicales Associées.
Ainsi, la quasi totalité des albums de Michel Sardou seront publiés sous le label tréma jusqu’en 2002.
Malgré la part importante de Michel Sardou dans les ventes de disque du label, la maison de disque a aussi signé avec d’autres grands artistes. Citons par exemple Charles Aznavour ou Serges Reggiani.
Enfin, dans le livre « Claude François, mon frère » Josette, la soeur du chanteur a révélé que Claude François avait pour projet de signer avec le label Tréma peu de temps avant sa mort.
Quoi qu’il en soit, Michel Sardou restera la locomotive du label qui disparaitra peu de temps après son départ. Universal rachète Tréma en 2004.
Un label qui nous manque tant, comme Michel Sardou en concert…
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