Brigitte BARDOT est née Brigitte Anne-Marie BARDOT, le 28 septembre 1934 à Paris.
Issue d’un milieu bourgeois, Brigitte BARDOT est la fille d’un industriel originaire de Ligny-en-Barrois en Lorraine, Louis BARDOT dit « Pilou », propriétaire des Usines BARDOT (appartenant à Air liquide), et d’une mère au foyer, Anne-Marie MUCEL, dite « Toty » qui a passé son enfance en Italie.
Brigitte BARDOT a une sœur cadette Marie-Jeanne (dite Mijanou). Brigitte BARDOT se passionne très tôt pour la danse classique et fait ses premiers pas, à l’âge de 7 ans, au cours Bourgat.
En 1949, la jeune fille entre au Conservatoire de Paris et y obtient un premier accessit. La famille aime la poésie, le cinéma, la mode et la danse, côtoyant directeurs de presse, de théâtre, de cinéma et de mode. A l’âge de 15 ans, Brigitte BARDOT devient la mascotte du magazine « Elle », dont elle fait la couverture dès 1949.
Lors d’une audition pour le cinéma, Brigitte BARDOT rencontre un jeune assistant, Roger VADIM, qui lui donne la réplique pour une scène du film « Les lauriers sont coupés ». Le film ne se fera pas, mais ils tombent amoureux. Brigitte BARDOT se voit offrir son premier rôle au cinéma, par le réalisateur Jean BOYER dans « Le trou normand » avec BOURVIL, puis par Willy ROZIER, qui lui offre son second rôle dans « Manina la fille sans voiles ».
En 1953, Brigitte BARDOT rencontre Olga HORSTIG, qui devient son agent. Anatole LITVAK, metteur en scène américain, lui demande de jouer un petit rôle dans « Un acte d’amour » avec Kirk DOUGLAS. S’ensuit « Si Versailles m’était conté » de Sacha GUITRY – avec Jean MARAIS, puis « L’invitation au château » de Jean ANOUILH, au Théâtre de l’Atelier.
En Italie, Brigitte BARDOT décroche un rôle dans un film américain « Hélène de Troie » de Robert WISE, puis son agent lui propose de jouer aux côtés de Michèle MORGAN et Gérard PHILIPPE dans un film dirigé par René CLAIR « Les grandes manœuvres ». Marc ALLÉGRET la dirige ensuite dans « En effeuillant la marguerite » qui sera un échec. Brigitte BARDOT retourne alors à Rome pour « Les week-ends de Néron ».
Il faudra attendre à Brigitte BARDOT, le film « Et Dieu… créa la femme » de Roger VADIM pour rencontrer la consécration. Aucun producteur ne voulait financer ce dernier, mais à Cannes, la starlette qu’était devenue Brigitte BARDOT éclipsa Sophia LOREN et Gina LOLLOBRIGIDA, les plus grandes stars de l’époque.
Le tournage de « Et Dieu… créa la femme » aura finalement lieu à Saint-Tropez. C’est ce long-métrage qui lui permit d’entrer dans la légende du cinéma mondial et de devenir un mythe vivant, un modèle social et un sex-symbol international. Brigitte BARDOT y jouait le rôle de Juliette HARDY face à Curd JÜRGENS, Christian MARQUAND et Jean-Louis TRINTIGNANT.
Un an plus tard, Brigitte BARDOT se séparera de Roger VADIM. Rebaptisé « And God Created Woman », le film fit un triomphe aux États-Unis. En 1958, Brigitte BARDOT devient l’actrice française la mieux payée du cinéma français.
La naissance de son fils unique Nicolas CHARRIER (né de son union avec Jacques CHARRIER) a lieu le 11 janvier 1960. Brigitte BARDOT pour qui les neuf mois de grossesse représentaient neuf mois de cauchemar, dira « J’aurais préféré accoucher d’un chien ».
Le 28 septembre 1960, le jour de son anniversaire, Brigitte BARDOT boit du champagne et à chaque gorgée, avale un comprimé d’Imménoctal. Déterminée à mourir, la jeune femme sort et erre dans la campagne. « Je m’assis par terre, enfonçais de toutes mes forces la lame d’acier dans mes deux poignets, l’un après l’autre. Ça ne faisait absolument pas mal. Le sang coulait à flots de mes veines. Je m’allongeai, regardai les étoiles au milieu des moutons. J’étais sereine, j’allais me dissoudre dans cette terre que j’ai toujours aimée ». C’est à l’hôpital Saint-François de Nice que, 48 heures plus tard, Brigitte BARDOT reprend connaissance. Sa tentative de suicide fait les gros titres des journaux.
Vient la chanson. Brigitte BARDOT enregistre « La Madrague », « Le soleil », « Harley-Davidson » puis le cadeau d’amour de Serge GAINSBOURG « Je t’aime… moi non plus », ainsi que « Comic strip » et « Everybody Loves My Baby ». Indépendamment de la complicité artistique qui existe entre eux,
Brigitte BARDOT ne résiste pas longtemps au charme singulier de Serge GAINSBOURG, mais sur les conseils de son agent, pour ne pas faire un scandale mondial qui ternirait son image, elle demande à Serge GAINSBOURG de ne pas diffuser « Je t’aime… moi non plus » et de la remplacer par une autre : « Bonnie and Clyde ». C’est finalement Jane BIRKIN qui popularisera « Je t’aime… moi non plus », avec le succès mondial que l’on sait.
« Colinot Trousse-Chemise » en 1973 sera son dernier film. Brigitte BARDOT a fait le choix d’arrêter sa carrière au cinéma, bien que son agent lui propose de tourner un film avec Marlon BRANDO, pour un cachet s’élevant à un million de dollars américains.
Cette même année, Brigitte BARDOT se fait le serment que son nom, sa gloire, sa fortune et sa force lui serviront à aider les animaux jusqu’à sa mort, à se battre pour eux, à les venger, à les aimer et à les faire aimer.
Brigitte BARDOT se fait alors porte-parole de la SPA et lance des appels en faveur des chiens abandonnés. En 1976, elle rejoint Brian DAVIS de l’IFAW, et déclenche une vaste campagne internationale pour dénoncer la chasse aux phoques. Pour prolonger l’action qu’elle vient de mener, Brigitte BARDOT publie en 1978 un livre illustré destiné aux enfants « Noonoah, le petit phoque blanc », et enregistre une dernière chanson « Toutes les bêtes sont à aimer ».
En 1986, Brigitte BARDOT crée à Saint-Tropez la Fondation Brigitte-BARDOT, organisme ayant pour objet la protection des animaux. Afin d’en augmenter le capital et d’obtenir la reconnaissance d’utilité publique, Brigitte BARDOT fait don de sa propriété La Madrague à sa fondation et celle-ci est finalement déclarée d’utilité publique par le Conseil d’État en 1992.
L’année d’après, est créé à Hollywood le Brigitte BARDOT International Award, récompensant chaque année le meilleur reportage animalier. MADONNA lui propose trois millions de francs pour adapter « Initiales B.B ». au cinéma et l’interpréter sur grand écran. Brigitte BARDOT refuse, la chanteuse portant de la fourrure.
Côté vie privée, Brigitte BARDOT a été mariée quatre fois au cours de sa vie, avec Roger VADIM, Jacques CHARRIER, Gunter SACHS, et Bernard d’ORMALE. Dans sa vie, Brigitte BARDOT dit n’avoir connu que 17 hommes parmi lesquels Jean-Louis TRINTIGNANT, Sami FREY, Gilbert BÉCAUD, Bob ZAGURY, Serge GAINSBOURG, Patrick GILLES, Alain DELON ou Alain BOUGRAIN DUBOURG.
Côté controverse, Brigitte BARDOT a été condamnée pour incitation à la haine raciale à cinq reprises, pour ses critiques envers l’immigration, l’abattage rituel des animaux, le métissage, certains aspects de l’homosexualité ou encore l’islam en France. Beaucoup expliquent ses propos controversés par sa proximité avec Jean-Marie LE PEN. Son mari, Bernard D’ORMALE, est d’ailleurs proche du Front national. Mais Brigitte BARDOT a toujours contesté ces affirmations. En 2012, cela dit, lors de la campagne pour les élections présidentielles, Brigitte BARDOT prend position en faveur de Marine LE PEN.
Figure féminine des années 50 et 60, Brigitte BARDOT fut une star mondiale, l’égérie et la muse des plus grands artistes de l’époque. Emblème de l’émancipation des femmes et de la liberté sexuelle, Brigitte BARDOT passa des rôles de femme enfant à ceux de femme fatale. Brigitte BARDOT tourna avec les plus grands réalisateurs (Jean-Luc GODARD, Sacha GUITRY, Claude AUTAN LARA, Louis MALLE, Edouard MOLINARO…), incarnant des personnages à l’élégante légèreté et à la sensualité photogénique.
Brigitte BARDOT devint rapidement un sex-symbol. Avec à son actif quarante huit films et plus de quatre-vingt chansons en vingt-et-un ans de carrière, Brigitte BARDOT, tout aussi connue sous les initiales de BB, est une des artistes françaises les plus célèbres et la plus grande star du cinéma européen d’après guerre.