Pierre DESPROGES est né le 9 mai 1939 à Pantin et est décédé le 18 avril 1988 à Paris.
Après avoir passé une partie de son enfance au Laos, puisque son père est professeur de Français avant de faire son retour à Paris. Après son baccalauréat, Pierre DESPROGES fait son service militaire en Algérie en 1959.
Finalement à son retour, Pierre DESPROGES gagne sa vie en écrivant des romans-photos réalisés avec des amis, mais et qui sont publiés, et sera aussi vendeur des assurances-vies ou bien encore des poutres en polystyrène expansé avant d’entrer en tant que journaliste à L’Aurore, avant d’être renvoyer par Jacques PERRIER, qui n’aime pas son humour et ne le supporte pas.
Pierre DESPROGES rebondit alors à Paris Turf, avant de revenir en Mai 1968 à L’Aurore suite au licenciement de PERRIER. Son remplaçant Bernard MORROT, lui confie une rubrique de brèves insolites à l’humour acide. Son humour un peu trop décapant lui vaut un nouveau licenciement, qui finalement n’aura pas lieu grâce à François SAGAN, qui écrira au journal pour dire qu’elle ne l’achète que pour la rubrique de Pierre DESPROGES.
Son travail ne passe inaperçu et la télévision fait appel à lui pour devenir chroniqueur dans Le Petit Rapporteur de Jacques MARTIN avec notamment Daniel PRÉVOST avec qui Pierre DESPROGES devient très ami. Finalement il quittera l’émission, se sentant bien trop censuré, pour retourner à L’Aurore.
A partir de 1975, Pierre DESPROGES est à l’Olympia sur scène aux côtés de Thierry LE LURON. Finalement en 1978, il arrive sur France Inter avec Thierry pour l’émission hebdomadaire Les Parasites sur l’antenne, mais enchaînera dès 1980 avec l’écriture d’une chronique dans Charlie Hebdo baptisée Les étrangers sont nuls.
Après deux saisons avec Thierry LE LURON, c’est avec Claude VILLERS et Luis REGO qu’on le retrouve sur France Inter entre 1980 et 1983 pour Le Tribunal des flagrants délires. Sur les conseils de Guy BEDOS, Pierre DESPROGES remonte sur scène en 1984 au Théâtre Fontaine et en 1986 au Théâtre Grévin. A cette époque, et durant deux ans, il anime sur France 3, une chronique intitulée La Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède, puis reviendra sur les ondes en 1986 avec une chronique quotidienne intitulée Chronique de la haine ordinaire, où il traite de sujets qui le révoltent.
En 1988, Pierre DESPROGES participe à une pub parodique avec Les Nuls, et le tournage fut particulièrement difficile comme l’a révélé Alain CHABAT dans le livre DESPROGES est vivant. Difficile car il est à ce moment là rongé par le cancer. En effet, alors qu’il joue au golf avec le chanteur RENAUD, Pierre DESPROGES ressent une atroce douleur dans le dos. Après diagnostique, les médecins ne peuvent que constater, que les deux poumons sont atteints par un cancer, et que l’humoriste est condamné. Son épouse en accord avec les médecins, décident de ne rien dire à Pierre de son état, lui faisant juste croire qu’une tumeur a été retirée.
Après cela, Pierre DESPROGES sera victime de fatigue chronique sans rien se douter, et continuera de travailler normalement, ayant toujours en cas de fatigue, des « médicaments » un peu spéciaux.
Finalement en mars 1988, Pierre DESPROGES accepte d’interrompre sa tournée pour reprendre des forces à l’hôpital et y mourra le 18 avril 1988. Ses obsèques se déroulent au cimetière du Père-Lachaise à Paris.