Fondé en 1973 par le duo auteur-compositeur composé de Wayne Bickerton, chef de la division « Artiste et Répertoire » chez Polydor, et Tony Waddington, le groupe, inspiré du doo-wop et de la musique américaine des années 1950, voit à ses débuts ses chansons rejetées par plusieurs groupes de musique.
The RUBETTES connaît son plus grand succès avec sa première chanson Sugar Baby Love (sortie en 1974) qui a atteint le numéro 1 au Royaume-Uni, et qui se vendra à trois millions d’exemplaires dans le monde. Le fausset Sugar Baby Love est crédité à Paul Da Vinci (vrai nom : Paul Prewer) qui ne souhaite pas faire partie des Rubettes pour des raisons contractuelles. C’est donc Alan Williams qui devient le chanteur leader de The RUBETTES et qui enregistre avec le groupe leur premier passage TV dans Top of the Pops en 1974. Alan Williams réenregistrera très vite une nouvelle version de Sugar Baby Love avec sa propre voix, prouvant que lui aussi est capable d’atteindre à la perfection le fameux fausset qui est la marque de fabrique du groupe anglo-saxon.
The RUBETTES renoue avec le succès grâce aux titres Tonight, Juke Box Jive et I Can Do It, composés par Bickerton-Waddington. Leur dernier tube est Baby I Know, qui atteint le numéro 10 au Royaume-Uni en 1977.
Les membres du groupe se séparent en 1979. Ils reconstituent le groupe brièvement en 1983 afin d’exploiter le marché de nostalgie de la musique des années 1970 en Allemagne.
Depuis 1999, deux ensembles existent au nom des « Rubettes ». À la suite d’un jugement à l’issue d’un procès, Alan Williams et Bill Hurd gardent indépendamment les droits d’exploiter le nom « Rubettes » en tournée, sous condition que le nom du leader figure clairement sur les annonces, c’est-à-dire : « The Rubettes featuring Alan Williams », ou bien : « The Rubettes featuring Bill Hurd ».
En septembre 2014 , à l’occasion du quarantième anniversaire, The RUBETTES Featuring Alan Williams remonte à l’Olympia de Paris pour un show de légende devant une salle comble. Réunissant les 3 membres originaux les plus populaires de l’époque (Alan Williams, John Richardson et Mick Clarke), ils entament ensuite une tournée en France qui passera par le palais des Sports de Paris et se terminera au célèbre théâtre Sébastopol de Lille