Marie-Paule BELLE est une chanteuse, pianiste et comédienne française, née à Pont-Sainte-Maxence dans l’Oise, le 25 janvier 1946. Son père était un médecin de famille, et sa mère était une femme au foyer d’origine corse (musicienne contrariée, elle a arrêté sa carrière de concertiste pour faire des études de médecine avant de se marier).
Marie-Paule BELLE a commencer la musique dès l’âge de trois ans grâce au piano, puis plus tard à la guitare, en autodidacte. C’est après une licence en psychologie et le décès de sa mère, que Marie-Paule BELLE vient s’installer à Paris, poursuivre ses études d’un côté, mais surtout jouer dans des cabarets comme L’échelle de Jacob ou L’écluse, de l’autre.
C’est en 1969 que Marie-Paule BELLE, âgée alors de 23 ans, remporte le concours « Chapeau » de Radio Monte-Carlo. Elle signera chez CBS en premier 45 tours, puis un second chez BAM. Son premier album verra le jour en 1973; Cette année là, Marie-Paule BELLE recevra par ailleurs le Prix de l’Académie Charles CROS et le Prix de l’Académie du disque. L’année suivante, c’est le Grand Prix de la Chanson Française de Spa qui la consacre. En 1975, Marie-Paule BELLE rencontre Serge LAMA à L’écluse, qui la prend sous son aile, en première partie de sa tournée.
En 1976, les choses s’accélèrent considérablement pour Marie-Paule BELLE. La chanteuse rencontre un succès fulgurant avec son titre « La parisienne ». Un disque d’or, puis l’Olympia de Paris, viendront couronner le tout. Suivront « Celui », « La Louisiane », « Quand nous serons amis »…
Jusqu’en 1983, la carrière de Marie-Paule BELLE est au sommet, et les dates de tournée tombent à foison. De nombreux paroliers se succèdent: Michel GRISOLIA, ami d’enfance, Françoise MALLET-JORIS, qu’elle rencontre à Nice dans sa jeunesse, ainsi qu’Isabelle MAYEREAU, ou Jean-Jacques THIBAUD. En 1988, Marie-Paule BELLE est faite Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres et décorée de l’Ordre national du Mérite; Elle joue parallèlement dans une pièce de LABICHE « Si jamais je te pince », au festival d’Avignon.
Les années 90 seront plus difficiles. Avec Françoise MALLET-JORIS, elle achève l’écriture et la composition d’un opéra-bouffe « Lucrèce Borgia », qui n’a jamais été joué. Son public lui reste cela dit fidèle, Marie-Paule BELLE continue la scène, et rempli les salles, du Théâtre de Dix-Heures à Paris, aux Francofolies de La Rochelle et de Montréal.
C’est en 2001, que Marie-Paule BELLE décide de créer un spectacle en hommage à BARBARA, qu’elle admire. Cinq ans plus tard, elle remonte sur les planches au théâtre, pour « Les monologues du vagin », et « Parfum et suspicions ». En 2006, les téléspectateurs la découvre au sein de la série « PJ », dans le rôle d’Ingrid.
Durant les années 10, Marie-Paule BELLE, toujours aussi populaire malgré le manque de morceaux ayant marqué le grand public depuis « La parisienne », crée un nouveau spectacle « De BELLE à BARBARA ». Marie-Paule BELLE promènera ce dernier avec succès, sur la scène de l’Alhambra de Paris (elle choisira le chanteur toulousain Mateo en première partie), puis en province, au Luxembourg, en Belgique et en Suisse.
Son dernier album « (Re)BELLE » paraîtra en 2011 (après avoir été membre du jury du Prix BARBARA l’année précédente), produit par 796 internautes sur le label participatif Aka Music, et écrit en partie par Dominique VALLS. Un disque dans lequel la chanteuse fait état, et très librement, de son homosexualité (« Celles qui aiment elles », notamment).