Lou DOILLON ou le confinement inspirant
On a vu ces dernières semaines Jane BIRKIN dédier une version de la Javanaise au personnel soignant, mais pendant ce temps sa fille Lou DOILLON, elle aussi musicienne, s’est attelée à interpréter ce confinement comme une chance afin de se remettre en question et de se recentrer sur l’essentiel.
Ainsi, outre les traditionnels live comme quasiment chaque artiste s’est plié depuis le début de cette quarantaine, Lou DOILLON offre à ses abonnés divers moments culturels chaque soir à 17h sur ses réseaux.
Confinée dans sa maison “au fond d’une petite cour au fond du 11e arrondissement” de Paris, Lou DOILLON ne subit pas ce confinement, au contraire. « J’ai été élevée par des ermites et je suis ermite moi-même donc ce n’est pas d’une grande violence” avoue-t-elle avec un brin de malice.
Dans ces rendez-vous hebdomadaires, la fille de Jane BIRKIN propose bien évidemment de la Musique – de son répertoire comme des reprises – mais prodigue également des conseils lecture à base de Sylvia Plath, Dorothy Parker, Marguerite Duras, Pierre de Ronsard ou encore François Villon.
Toujours à la croisée d’une culture franco-britannique, Lou DOILLON s’exprime également par le dessin, bref tous les types d’Art capables d’exprimer une idée, une pensée, une émotion et de faire oublier la monotonie du confinement.
« On va avoir le temps de faire, de défaire, d’imaginer”, espère Lou DOILLON, « ça ne peut que nous amener des choses fortes d’être coincés à regarder nos enfants. C’est pas mal cette histoire. On ne les regarde plus, on ne fait plus gaffe et là je vois les Monopoly qui ressortent, les jeux de cartes. Il y a quelque chose d’extrêmement joyeux là-dedans je trouve”.
Alors certes, chacun ne partagera peut-être pas autant d’optimisme face à cette situation qui perdure mais ce qui est certain c’est que cette période peut être propice à réévaluer nos habitudes et à en acquérir de nouvelles…comme regarder Melody par exemple !
Alexandre Melody