Nancy Holloway est morte
La chanteuse américaine Nancy HOLLOWAY, star des années yéyé, est décédée à Paris. Elle avait 86 ans. L’annonce de sa mort vient d’être annoncée à l’AFP par son filleul et par son éditeur. « Nancy Holloway s’est éteinte ce matin à son domicile. Elle avait quitté la scène en 2008 en raison de problèmes de santé » précise Christophe MOUTY, rappelant que l’artiste soul « a travaillé avec les plus grands artistes et producteurs internationaux de la musique jazz comme de la variété internationale à l’instar de Sammy DAVIS Jr, Quincy JONES, et Dizzy GILLESPIE« .
Nancy HOLLOWAY, est née Nancy BROWN, le 11 décembre 1932 à Cleveland (Ohio), aux États-Unis. Elle est avant tout une danseuse, et c’est dans ce domaine qu’elle débute et se fait rapidement engagée pour des tournées mondiales, durant lesquelles, elle tombe amoureuse de la France et notamment de Paris, ville que Nancy HOLLOWAY ne quittera plus dans les années 60, où elle se fait engager comme chanteuse dans une boite de jazz, le Mars Club.
Dès son arrivée dans notre capitale, Nancy HOLLOWAY devient très complice avec le King, Elvis PRESLEY souvent en permission à Paris, qui vient la voir, et cela la conforte à s’investir dans la musique. Prise sous son aile par le comédien André POUSSE, elle sort son premier 45 tours « Le boogie du bébé » en 1961, mais se fait principalement connaître en France en 1963 avec ses titres interprétés dans la langue de Molière : « Quand un garçon me plaît« , « Dernier baiser » et surtout « T’en vas pas comme ça« , adapté de l’emblématique « Don’t Make Me Over » de Dionne WARWICK. S’ensuivront d’autres succès comme « Dis-lui que je ne suis pas là » en duo avec Nino FERRER, « J’ai découvert Paris« , « Prends garde à toi« , « Tu n’es pas venu » ou bien encore « You Are My Destiny« , en français et américain, adaptation d’un succès de Paul ANKA.
En 2006, Nancy HOLLOWAY participe à la tournée « Age tendre » avec notamment Michèle TORR, Richard ANTHONY, Frank ALAMO, Jean-Jacques DEBOUT, Michel ORSO, Demis ROUSSOS, Leny ESCUDERO…
Par Thierry Cadet