Frédéric Zeitoun lance un album de duos avec Aznavour, Lemay, Duteil, Macias, Lavil...
On ne dira jamais assez l’importance des restaurants dans l’histoire de la chanson française… Nous sommes un dimanche soir de février 2018, attablés dans une brasserie de la Porte de Saint-Cloud. Comme tous les dimanches soirs depuis le 22 septembre 2017, Frédéric ZEITOUN a joué, accompagné par Bruno BONGARCON, son spectacle « En chanteur » à l’Alhambra (voir sur ce lien). Ce soir-là, Gérard CAPALDI, compositeur et réalisateur du futur album, lance : « Voilà cinq mois que tu joues, et la plupart des amis artistes dont tu as croisé un jour la route sont venus chanter en duo avec toi. Michel FUGAIN, Enrico MACIAS, Yves DUTEIL, Marie Paule BELLE, SANSÉVÉRINO… autant d’instants sur scène vraiment magiques. Pourquoi ne pas faire un album de duos ?« .
Après, tout est allé très vite. « Tous les artistes que j’aimais ont répondu présents, à commencer par Monsieur Charles AZNAVOUR. Il m’avait par deux fois fait l’honneur de mettre mes textes en musique, mais de là à pouvoir imaginer qu’un jour il accepterait de chanter en duo notre chanson « Bien au contraire« …« . Voilà donc une nouvelle aventure qui commence. Son titre « Duos en solitaire » avec par ordre d’entrées sur scène : Charles AZNAVOUR, DOC GYNÉCO, Lynda LEMAY, Marie Paule BELLE, Yves DUTEIL, Michel FUGAIN, Enrico MACIAS, Manu DIBANGO, La Chorale Gospel de Rueil-Malmaison, OLDELAF, SANSÉVÉRINO et Philippe LAVIL.
Musicalement, cet album dans une esthétique résolument intemporelle, au travers des harmonieux dialogues piano-accordéon, s’inscrit dans la grande tradition de la chanson française. Il sera disponible le 5 avril prochain.
En 1983, Frédéric ZEITOUN dévoile aux éditions Chappell et Gérard DAVOUST un premier 45 tours intitulé « Ces matins« . « Il y a des années, j’ai concouru pour l’ancêtre de la « Star Academy« » confie-t-il à nos confrères de « Marie France ». « On trouvait que mes chansons étaient chouettes, mais on m’a prié de ne pas apparaître avec mon fauteuil à l’écran. On voulait que je sois sur un tabouret à la place pour éviter le « misérabilisme ». Je me rappelle aussi d’une émission, « 40 degrés à l’ombre » où l’on m’avait demandé de passer sur un cheval de manège… Ce n’était pas à la mode de mettre un mec en fauteuil ! Dans ces moments-là, il y a toujours des gens pour vous tendre la main de façon incroyable. Jacques MARTIN m’a dit : « Je vous prends tel que vous êtes », et un jour j’ai rencontré William LEYMERGIE qui m’a dit : « Ce qui m’intéresse, ce sont vos chroniques ». Il y a des gens bien !« .
Par Thierry Cadet