Patrick Coutin revient avec un triptyque : "Paradis électriques", "Welcome in Paradise" et "Obsolètes Paradise"
Après des études de philosophie et d’arts plastiques, Patrick COUTIN voyage à travers le monde et se pose au nord de San Francisco. De retour à Sarcelles, il devient chanteur-guitariste du trio REPORTER, et écrit au sein de différents journaux musicaux (principalement en tant que chroniqueur dans le magazine « Rock & folk », de 1979 à 1981). Puis, Patrick COUTIN rencontre le succès en tant que chanteur en 1981 avec son unique tube, « J’aime regarder les filles« . Il continuera de publier des albums, réalisera aussi des clips et exposera des tableaux, d’influence pop art. En tant que producteur aussi, notamment pour Dick RIVERS, Christophe JENAC (le petit-fils de Guy LUX), Jean-Pierre MORGAND (du groupe LES AVIONS), Michel DELPECH ou LES WAMPAS.
Patrick COUTIN revient cette année avec un nouveau projet, disponible dans son intégralité en septembre prochain. « Ce qui devait durer deux mois on aura pris douze » confie-t-il. Cet « objet d’art » sera fabriqué en 300 exemplaires : une boîte sérigraphiée style « pizza box » de 30 cm par 30 cm, qui recevra trois vinyles, l’un de chansons originale en français (« Paradis électriques« ), un autre de chansons originales en anglais (« Welcome in Paradise« ) et le troisième de reprises (« Obsolètes Paradise« ). Trois sérigraphies originales de Hervé DI ROSTA, Gilbert SHELTON, et Tanino LIBERATORE, numérotées et signées par les artistes, un portfolio sérigraphié de quatre pages sur vélin écrit et conçu par les artistes, un livret de 32 pages écrit par Stan CUESTA, illustré par des photographies d’Aurélie VANDENWEGHE et d’Alain FRÉTET, un lien et les infos pour télécharger toutes les chansons en format Wave et en format MP3. Pour en savoir plus, et précommander le triptyque, voir sur ce lien.
« Au départ, je souhaitais juste sortir un nouvel album. J’ai repris contact avec des gens avec lesquels j’avais travaillé dans les années 80. Je voulais retrouver l’esprit qu’on avait dans les années 80. Parfois on faisait de la merde, mais il y avait un esprit un peu naïf et on s’amusait bien » renchérit-il pour le site Froggy’s Delight. « J’ai commencé à me servir de synthétiseurs, et de choses comme ça. Je me suis dit que j’allais essayer de retrouver un peu de l’innocence de cette époque en repartant aussi de bouts de paroles que j’avais écrites et dont je ne m’étais jamais servi. Puis je me suis permis d’écrire en anglais, ce que je m’étais interdit jusque là. Après un mois ou deux, j’avais un début d’album avec deux titres en anglais et trois en français, et une reprise de « Summertime« . Je me suis dit que ça ne ferait pas un album. Ça manquait de cohérence. Le projet de départ s’est donc peu à peu transformé en tryptique« .
Par Thierry Cadet