David Hallyday : "J'ai l'impression qu'on a sali l'image de mon père"
Pour la première fois depuis la mort de Johnny HALLYDAY, son fils David témoigne face caméra. C’était hier soir sur TF1, dans l’émission « Sept à huit » présentée par Harry ROSELMACK. David HALLYDAY revient sur les derniers jours avant sa disparition, et livre sa vérité sur la guerre qui l’oppose à Laeticia autour de l’héritage. « Vous savez un héritage, on beaucoup parle d’argent, mais c’est aussi la preuve qu’on a existé pour un parent. C’est surtout ça. Je demande simplement le droit moral de nous quatre (ndlr : Jade, Joy, Laura et David), voilà, que ce soit partagé entre nous quatre. Qu’on puisse avoir le droit de gérer son image, d’avoir en tout cas un droit de regard sur son image et, personnellement, sur ce qui me liait avec lui, c’est-à-dire la musique, son patrimoine musical, et rien du reste » confie l’interprète de « Tu ne m’as pas laissé le temps« .
Pour la première fois, @davidhallyday s’exprime sur les derniers jours de son père, ses relations avec Laeticia Hallyday et l’héritage. Un entretien de 18 minutes où il se livre comme jamais et répond aux polémiques.
Ce dimanche 18 novembre dans le portrait de #SeptàHuit sur @TF1 pic.twitter.com/N9AqS6BjnO— Sept à Huit (@7a8) 17 novembre 2018
« Le pire pour moi, c’est que j’ai l’impression qu’on a sali son image en disant que c’est un homme qui détestait ses enfants. C’est une blague. Mon père était quelqu’un d’aimant, qui adorait ses quatre enfants, dont je fais partie. C’était un mec génial. C’était un très bon père, j’aurais aimé avoir plus de rapports avec lui » regrette-t-il cependant. « Ce qui me manque le plus ? Regarder des films d’horreur avec lui jusqu’à 5 heures du matin. Là, on était peinard« .
David HALLYDAY était présent « tous les jours à l’hôpital« , jusqu’à ce qu’il rentre à Marnes-la-Coquette. « J’avais peur de le perdre. Il y avait beaucoup de monde autour de lui, je me disais que mon père m’appartenait quand même un petit peu. Ça m’a beaucoup gêné de voir autant de monde. On n’a pas parlé de sa maladie, ni de sa mort. On parlait de la vie. Ce qui était dur, c’est qu’il y avait quand même pas mal de gens qui étaient là. Moi, il fallait que je m’annonce pour venir voir mon père, c’était quand même bizarre. J’ai passé la journée à attendre de pouvoir entrer dans son bureau, où il était hospitalisé. Et je n’ai pas pu le faire« .
L’équipe médicale l’aurait-elle empêché de voir son père sur ordre d’une personne ? « Je pense qu’ils avaient des consignes. Je n’ai pas pu lui dire au revoir. Je lui ai laissé une lettre et je suis parti. Je n’ai pas pu lui remettre en main propre. C’est la seule chose de toute ma vie dont je n’arriverai pas à guérir« .
Par Thierry Cadet