Thomas Dutronc reprend John Lennon
A 18 ans, alors qu’un Bac décroché haut la main lui ouvrait les portes de grandes écoles, le fils unique de Françoise HARDY et de Jacques DUTRONC découvre Django REINHARDT. Il commence à gratter la six cordes. Révélation : il progresse à la vitesse de l’éclair. À La Chope des Puces, il est initié par les plus grands guitaristes manouches puis il tourne dans le Gypsy Project de Biréli LAGRÈNE ; on l’applaudit dans des clubs et des festivals de jazz. Bientôt il compose (pour SALVADOR, DUTRONC senior, etc.) et, poussé par –M–, son spectacle (« Les esprits manouches« ) s’enrichit de textes délirants (« Les frites bordel« ). Enfin, à 34 ans, Thomas DUTRONC franchit le pas et publie un premier album de chansons, annoncé par « J’aime plus Paris« , c’était il y a 10 ans.
En cette rentrée 2018, le prodige de la guitare est de retour avec un… demi-album de reprises, signé chez Blue Note (le label jazz de Miles DAVIS, John COLTRANE ou Sidney BECHET). Qu’à cela ne tienne, il s’agit des grandes chansons revisitées (de John LENNON à Henri SALVADOR en passant par Charles TRENET), assorties d’inédits, mais surtout des ses propres tubes réarrangés (« Nasdaq« , « Comme un manouche sans guitare« …). 50/50. « Live Is Love« , est un disque acoustique, enregistré dans des conditions live lors de sa dernière tournée, et dont le clip du premier extrait « Love« , filmé au soleil couchant à contre-jour, est disponible. Il y a des moments de virtuosité musicale qui sont incroyables. « On a 60 concerts d’enregistrés et on devient fou car il y a un soir, le solo est bien mais pas le chant… C’est agréable à faire mais long » confie-t-il sur France 3 Corse. Thomas DUTRONC sera par ailleurs en concert au Flow à Paris, du 1er au 3 octobre prochain.
Par Thierry Cadet