Petula Clark vue du Québec

A 85 ans, Petula CLARK s’apprête à partir sur les routes du Québec avec son nouvel album, deux ans après son prédécesseur « From Now On« . La chanteuse a en effet rencontré de nombreux auteurs-compositeurs-interprètes québécois, leur demandant des chansons « sur mesure, mais pas non plus des imitations de « Downtown » ou de « C’est ma chanson« « . Parmi les quelque dix-huit chansons qui ont pu se frayer un chemin jusqu’en studio, on compte celles portant la griffe de France D’AMOUR, Kevin BAZINET, Frédérick BARON, Christian-Marc GENDRON, Luc DE LAROCHELLIÈRE, Nelson MINVILLE, Steve MARIN ou Mélanie GUAY. « J’ai écouté les pièces chez moi, à Genève, au fur et à mesure qu’elles arrivaient. Rapidement, je savais si elles étaient bonnes pour moi ou non. Par contre, je ne les avais jamais encore vraiment chantées. C’est quelque chose que j’ai fait pour la première fois ici » confie la chanteuse au « Journal de Montréal ». Le disque « Vu d’ici« , réalisé par Louis-Jean CORMIER et Antoine GRATTON, sortira le 20 avril prochain.

Petula CLARK est une véritable légende de la musique. Compositeur et interprète, elle a vendu plus de 70 millions de disques et s’est entourée, au fil de ses succès, des artistes les plus accomplis de sa génération tels que John LENNON, Tom JONES, Charles CHAPLIN ou encore Serge GAINSBOURG. Avec « Downtown« , « This Is My Song« , « I Know A Place« , « Chariot » ou encore « La gadoue » (signé GAINSBOURG), Petula CLARK a atteint le rang des célébrités internationales.

LE SAVIEZ-VOUS ?

« Je n’ai pas été déçue de la réaction du public français sur mon dernier disque, car je savais que cet album n’était pas bon. Je ne suis pas surprise qu’il n’ait pas accroché. Il n’avait pas une grande cohérence » confiait Petula CLARK à Jean-Pierre PASQUALINI pour le magazine « Platine« , en 2016. L’interprète de « Downtown » avait en effet dévoilé un disque de duos, de Joyce JONATHAN à ADAMO, en passant par Charles AZNAVOUR et BEN L’ONCLE SOUL. « Personne n’avait d’idées sur ce que je devais faire en France. L’idée, c’était de tenter de faire quelque chose de différent, et de voir ce que ça allait donner (rires) ! …/… Pour être parfaitement honnête, je ne sais pas exactement ce que je dois faire en France. Je ne devrais peut-être pas vous l’avouer, mais je ne sais même pas si j’ai encore une place dans votre pays ! …/… Le dernier truc pour les français, c’était « La gadoue » (sourire) ! » poursuivait-elle (voir sur ce lien).

Par Thierry Cadet