Yves Simon : les jeunes artistes lui rendent hommage sur "Génération(s) éperdue(s)"
Yves SIMON, essentiellement connu par le grand public pour « Diabolo menthe« , n’en a pas moins une carrière extrêmement riche, en attestent la quinzaine d’opus parus depuis 1967 – même si l’artiste considère que son premier album remonte à 1973 avec « Au pays des merveilles de Juliet« . Et ça tombe bien, parce que la jeune génération de s’y est pas trompée, en réinterprétant cette chanson (et beaucoup d’autres) au sein du disque extrêmement bien produit et réalisé, « Génération(s) éperdue(s)« , en bacs le 27 avril prochain.
Un projet tribute mettant en exergue toute la modernité précurseuse de l’artiste, portée la génération France Inter, de MOODOÏD (« Au pays des merveilles de Juliet« ) à SOKO (« Diabolo menthe« ), en passant par RADIO ELVIS ou CHRISTINE AND THE QUEENS (« Amazoniaque« ), sans oublier Louis GARREL, WOODKID, Juliette ARMANET, FEU! CHATTERTON, FRANÇOIS & THE ATLAS MOUNTAINS ou LILLY WOOD & THE PRICK. Le nouvel extrait choisi est celui de JUNIORE, clippé : « Les héros de Barbès » – une chanson présente sur l’album « Raconte-toi » sorti en 1975.
Yves SIMON est un auteur-compositeur-interprète et un écrivain français, né le 3 mai 1944, à Choiseul, d’un père cheminot à Contrexéville et d’une mère serveuse, puis infirmière. Fasciné par Salvatore ADAMO, Yves SIMON monte à Paris pour s’inscrire à l’Université et préparer le concours d’entrée à l’IDHEC (l’école de cinéma). Après un diplôme de lettres, il part voyager en Europe et aux États-Unis.
C’est en 1967, à l’âge de 23 ans, qu’Yves SIMON enregistre son premier 33 tours « Ne t’en fais pas petite fille » et en 1969 « La planète endormie« , qui passent inaperçus. Parallèlement, il écrit des romans. Puis, en 1971, paraît « Les jours en couleurs« , et « L’homme arc-en-ciel« . Ce seront ses premiers succès. En 1972, Yves SIMON dévoile « Les Gauloises bleues« , et fait la première partie de Georges BRASSENS – avec Maxime LE FORESTIER et Philippe CHATEL. Les succès vont ensuite s’enchaîner tant en disques qu’en romans – notamment son plus grand tube à ce jour : « Diabolo menthe« , issu de la B.O du film du même nom, en 1977.
Par Thierry Cadet