Mireille DARC vient de nous quitter
La « grande sauterelle » est décédée dans la nuit de dimanche à ce lundi 28 août, à l’âge de 79 ans. Après ses deux hémorragies cérébrales (voir sur ce lien) et durant les derniers mois de sa vie, Mireille DARC aura beaucoup souffert. Si elle laisse derrière elle le souvenir d’une femme souriante et épanouie, les dernières années furent difficile, enchaînant les séjours à l’hôpital. « Elle souffrait beaucoup depuis un an » confie son ami Antoine WESTERMANN, grand chef cuisinier du Drouant, au « Figaro ». « Malgré ma peine, c’est une sorte de délivrance de savoir qu’elle est peut-être désormais soulagée. Elle a subi plusieurs opérations en un an et enduré une douleur que peu auraient pu supporter. Ces dernières années, elle transitait sans cesse entre l’hôpital et la maison. Je me demandais comment elle faisait pour être si forte« . Heureusement, elle a pu compter sur le soutien de son compagnon Pascal DESPREZ mais aussi sur celui d’Alain et d’Anthony DELON, toujours à son chevet depuis sa première hospitalisation et ce, jusqu’à son dernier souffle.
Mireille DARC, née Mireille AIGROZ le 15 mai 1938 à Toulon dans le Var, était une actrice et réalisatrice française. C’est la télévision qui la révèle grâce à « La grande bretèche » de Claude BARMA en 1960 et à « Hauteclaire » de Jean PRAT en 1961, où elle incarne le rôle féminin principal. Georges LAUTNER, avec qui elle tournera treize films, va faire d’elle une star avec notamment « Les barbouzes » en 1964 pour lequel elle décroche son premier rôle principal. A partir des années 90, elle le cinéma et revient à la télévision. Elle y interprète de nombreux rôles populaires. Elle est en bourgeoise redoutable dans « Les cœurs brûlés » ou « Les yeux d’Hélène » de Jean SAGOLS. Suivent « Terre indigo« , « Le bleu de l’océan » et « Frank Riva« . Elle a également réalisé une série de reportages de société pour France Télévisions.
Côté musique, Mireille DARC chantera Serge GAINSBOURG dès 1966 avec « Libertad« . Elle rencontrera le succès trois ans plus tard avec « Hélicoptère » – toujours sous la houlette de GAINSBOURG.
Thierry Cadet