Patricia KAAS : "Il y a un moment où Yann MOIX atteint un peu la méchanceté gratuite"
Lors de son récent passage sur le plateau de l’émission de Laurent RUQUIER « On n’est pas couché« , Patricia KAAS a vivement été attaquée par Yann MOIX. Venue défendre son nouvel album, porté par les singles « Le jour et l’heure » et « Madame tout le monde« , la chanteuse a reçu une volée de bois vert lors d’un échange particulièrement tendu. « Je suis très embêté car Patricia KAAS a beaucoup de talent. Il y a deux sortes d’artistes : il y a ceux qui ont le talent de vous donner envie de vivre. Il y a ceux qui ont le talent de vous donner envie de mourir. Pour moi vous êtes dans la deuxième catégorie. J’ai envie de me pendre quand je vous entends. Vous distribuez du cafard« . Des propos qui ne manqueront pas de soulever un tollé d’indignation dans le public.
Invitée de l’émission « Dans le rétro » sur France Bleu (voir sur ce lien), la chanteuse, interrogée sur son passage dans le talk-show de France 2, a tenu a remettre les pendules à l’heure : « Il y a un moment où ça atteint un peu la méchanceté gratuite, je trouve que c’est un peu facile. Qu’est-ce que tu veux faire ? Moi, j’ai 30 ans de carrière, c’est ça qui est important et j’ai confiance en mon album, j’avais pas ce problème sur le plateau. Tout le buzz que ça a fait, c’est sur que ça fait pas plaisir de voir « le nouvel album donne envie de se pendre ». C’est pas top. Après, c’est pas trop le style de la maison de faire des excuses, mais c’est pas sympa » regrette-t-elle.
Par ailleurs, près de cinq ans après son dernier opus « Kaas chante Piaf« , qui l’avait menée sur plus de cent-cinquante dates dans le monde entier, Patricia KAAS va réaliser son retour sur scène, produite par son nouveau tourneur Live Nation (celui de MADONNA ou d’INDOCHINE). Le coup d’envoi sera d’abord donné à Paris, Salle Pleyel, les 26, 27 et 28 janvier 2017 (voir sur ce lien), pour s’étendre ensuite sur une vingtaine de représentations, notamment, au Zénith de Dijon à partir du 2 février, puis à ceux de Nantes, Caen, Toulouse, Montpellier, Clermont-Ferrand ou encore Lille. « Je peux entendre qu’on n’aime pas, là ou j’ai une limite, c’est le respect. Franchement, là il a mis les pieds dans un truc, où je me dis si c’est tout ce qu’il a à critiquer. Voilà… Les jours qui ont suivi ça m’a un peu attristé mais bon, voilà on passe à autre chose » poursuit l’artiste.
Thierry Cadet