Pascal OBISPO veut ressusciter JÉSUS
Alors que le spectacle prévoit son grand retour sur scène en automne prochain (voir ici), voici que Pascal OBISPO se désolidarise du retour de la comédie musicale qu'il a créée avec Elie CHOURAQUI : "Les dix commandements" (voir là). "Je ne suis aucunement impliqué et solidaire du spectacle qui se présente comme le retour des "Dix commandements" tweet-il sur son compte officiel. Et selon Elie CHOURAQUI, si Pascal OBISPO ne n'associe pas à ce projet, c'est qu'il en prépare un autre… "Le petit buzz qu'il y a eu de Pascal, je sais pourquoi maintenant. En fait, il prépare un spectacle sur JÉSUS en 2017 et il a très peur des "Dix commandements", que ça nuise à ce qu'il va faire. Ce que je trouve stupide : au contraire, s'il réussit "Jésus" comme il a réussi les "Les dix commandements", pourquoi entrer dans des querelles stériles et stupides ? Ce garçon a vraiment deux facettes. Il a une facette merveilleuse, talentueuse et il a quelque chose de noir en lui qui revient toujours. Je voudrais vraiment qu’on s’apaise" confie-t-il au site Broadway à Paris.
"Les dix commandements" de Pascal OBISPO et Elie CHOURAQUI, mise en scène par ce dernier et chorégraphiée par Kamel OUALI se remontera donc pour trois représentations exceptionnelles les 17, 18 et 19 novembre 2016 à l'AccorHotels Arena de Paris. "C’est un spectacle qui rassemble les communautés. Il porte un message d’espoir, d’ouverture et de générosité qui fait du bien. Ce retour arrive au moment où on en a besoin" explique Elie CHOURAQUI. Côté casting, seule Anne WARIN de la troupe originale serait prête à rempiler. Les doublures JOSHAÏ, Merwan RIM ou Jocelyn DURVEL seraient aussi de la partie, avec des candidats issus de "The Voice". Daniel LEVI, qui tenait le rôle titre de Moïse dans la version originale s'est dit "choqué" d'apprendre, par les médias, et avec l'utilisation de son nom et de son image, la reprise prochaine du spectacle "Les dix commandements". Il affirme n'avoir été "ni informé, ni sollicité" de cette reprise, qu'il qualifie de "douteuse production".
"Je ne l'ai pas appelé. J'aurais aimé que Daniel soit une sorte de parrain. Je voulais l'appeler plus tard pour qu'il fasse la surprise. J'aime beaucoup Daniel. Il est influençable, mais c'est un type avec qui j'ai eu des relations extraordinaires et des fous rires. Je suis sûr qu'on se reverra et qu'on tombera dans les bras l'un de l'autre. C'était une réaction épidermique et désolante. Daniel LEVI c'est un autre siècle, une autre vie, d'autres chanteurs, il faut une autre jeunesse. Ce sont des gens d'une autre génération".
LE SAVIEZ-VOUS ?
Pedro ALVES qui campait le rôle d'Aaron dans "Les dix commandements" dévoile actuellement sa biographie "Des sanglots dans la voie". Le chanteur, qui a participé aux sélections de l'Eurovision 1999, revient sur son parcours et notamment les déboires de sa carrière solo : un premier single "Cassé", arraché (bien que déjà enregistré) et offert à Nolwenn LEROY à sa sortie du château de Dammaries-Les-Lys, un premier album avorté chez Warner (porté par le single "Regarder une femme" signé Pascal OBISPO)…
"Je ne suis pas encore en mesure de vous dire si je ferais parti de ce retour des "Dix commandements", cette question est à l'heure actuelle toujours en discussion …/… Alors je ne prends pas parti, ni pour les uns, ni pour les autres. L'histoire est simple ; Elie a les couilles de remonter le show et de réserver de grandes salles pour faire vivre ce qui serait honteux de laisser encore mourir pour des histoires de guerres internes. Souvent il fut question de le remonter, et personne ne criait au scandale. Alors arrêtons la mauvaise foi, car pour le coup, c'est un non sens de vouloir remonter un show dans le dos de CHOURAQUI pendant quinze ans, et de crier au scandale quand finalement CHOURAQUI gagne la course dans cette fable qui ressemble au lièvre et à la tortue…" écrit l'interprète de "Devant la mer" sur son Facebook officiel. "Les artistes de la nouvelle troupe et les centaines d'intermittents ont besoin d'hommes courageux pour vivre et nourrir leur famille. Les guerres d'orgueil des millionnaires leurs passent sans aucun doute très loin au dessus. Et le public non plus n'a pas à être pris en otage".
Thierry Cadet