Robert CHARLEBOIS de retour à Paris
"Je reviendrai à Montréal", "Te v’là", "Lindberg", "Dolorès", "Je rêve à Rio" ou "Ordinaire", elle est longue la liste des grandes chansons de Robert CHARLEBOIS. Parolier mais avant tout compositeur-interprète et homme de scène, il a dans les années 70, alors qu'il est édité par les disques Barclay, notamment effectué une tournée française houleuse avec Léo FERRÉ. Au cinéma, il a tenu un rôle secondaire dans "Entre la mer et l'eau douce" en 1967. L'année suivante, il a tenu un premier rôle dans "Jusqu'au cœur". Il a signé quelques musiques de films, dont celle du populaire "Deux femmes en or", en 1970. En 1975, aux côtés de Terence HILL et de MIOU-MIOU, il est la vedette d'un western-spaghetti produit par Sergio LEONE, "Un génie, deux associés, une cloche". Robert CHARLEBOIS est considéré comme un géant de la chanson québécoise aux côtés de Félix LECLERC ou Gilles VIGNEAULT (avec lesquels il fera le spectacle "J'ai vu le loup, le renard, le lion"). Il a aussi eu une influence importante sur d'autres artistes tels que Diane DUFRESNE (à qui la jeune génération rend actuellement hommage en bacs), Daniel BOUCHER ou plus récemment Pierre LAPOINTE et Geneviève MORISSETTE.
Le 11 avril prochain, l'artiste québécois de 71 ans fera son retour sur une scène française afin d'y fêter ses 50 ans de chansons. Un spectacle événement, puisque l'interprète de "Je reviendrai à Montréal" n'a pas donné de concert dans notre Hexagone depuis trois ans. Son dernier album studio "Tout est bien" remonte à 2010 (sorti en 2012 en France).
LE SAVIEZ-VOUS ?
"Charlebois vu par…" a été diffusé l'été dernier sur les ondes d'Ici Radio-Canada. Alain SOUCHON, Patrick BRUEL, Nicolas BEDOS, Stephan EICHER ou Philippe GELUCK, entre autres, ont posé leur regard sur Robert CHARLEBOIS. Tous se sont souvenus, et chacun y a apporté un éclairage personnel. La fantaisie de CHARLEBOIS, son côté avant-gardiste, son âme de rocker, sa manière unique de faire sonner la chanson francophone, son accent assumé, son humour décalé et sa discrète sensibilité…
Thierry Cadet